CHRONIQUES D'ALBUMS




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MALEVOLENTIA
République [ 2016 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 57.17 - Style : Black/Death Orchestral
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.epictural.fr/
Contact groupe : http://www.facebook.com/malevolentiabm http://www.reverbnation.com/malevolentia
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 10 juin 2016 - Chroniqueur : NegativeHate
 

Je vous ai parlé dernièrement dans ma chronique de HEIMSGARD d'un barbu nommé Raido. Je vous ai aussi dit que nous le retrouverions très bientôt dans un autre projet. Et bien, le voici !
Aussi connu sous le nom de « Haëbes », il évolue donc aussi au sein de MALEVOLENTIA, groupe lui aussi Belfortain de Black/Death Orchestral, en tant que guitariste. A ses côtés, nous trouvons Spleen (chant), Dies (guitare), Robin (basse) et enfin JC Reiss (batterrie). Le troisième enfant du groupe (sans compter la démo de 2004) se nomme « République » et a pour thème le France post-révolutionnaire mais aussi contemporaine. Un album qui est d'actualité en somme. Sans entrer dans le débat, partons à la découverte de ce qui s'apparente de prime abord à un concept album poussé et détaillé.

Et c'est parti. En guise d'intro, « Protogonos » nous met doucement en condition en élevant petit à petit sa puissance...
Et en éclatant sur « Annuit Coeptis ». Dès le début des hostilités, on se rend compte que l'orchestration joue un rôle extrêmement important au sein de l'album, si bien que la partie rythmique « classique » se trouve en retrait par rapport à l'ensemble. Petite particularité du groupe que je n'ai pas relevé plus tôt, Spleen est en fait une chanteuse. Si j'insiste sur ce point, c'est que sa voix est totalement adaptée à cette musique de par sa saturation mais surtout avec ses déraillements à chaque début de gueulante. Cela donne une atmosphère unique rassemblé au reste des instruments.
Si le style du groupe oscille entre Black et Death (le premier restant tout de même majoritaire), le côté orchestral ne fait pas que de la figuration. A plusieurs moments tout au long de l'album, des interludes, des riffs et patterns sont marqués par l'empreinte des différents arrangements. A vrai dire, cela en devient quelques fois lassant vu comment la musique en est submergée. Le groupe l'a compris et nous laisse tout de même quelques moments de répit en nous offrant, par exemple, qu'une nappe de synthé très peu appuyée comme sur « Etemenanki », quelques riffs exemptés de toute orchestration ou bien des instrumentaux coupant le rythme effréné du CD et nous permettant de souffler. Mais même avec ça, on sent un peu oppressé par cette vitesse et ce remplissage...
Du coup, même si des rythmes et autres patterns sont efficaces, tout est un peu noyé sous cette masse, et l'on ne peut que percevoir et non écouter pleinement les subtilités. Les débuts des titres « Annuit Coeptis » et « Requiem Aeternam Deo » dont les débuts sont audibles et puissants se retrouvent peu après dans cette posture, submergés par ces flots incessants. « Alma Mater » est le titre qui peut me faire mentir sachant qu'il n'est pas aussi rapide que ses prédécesseurs, il en sort donc moins brouillon. Son successeur, « Qohelet », est une vraie bouffée d'air car il fait arborer au groupe un nouveau visage, celui d'un groupe sachant tout de même se renouveler même si juste après ça, tout rentre dans l'ordre et ce jusqu'à la fin et « Eschatos » concluant parfaitement l'album.

Ce qui fait de « République » un album unique est aussi ce qui fait de lui un album qui ne restera pas dans les annales. L'orchestration mêlée au Metal n'est pas née d'aujourd'hui, mais ce mélange n'est effectivement que peu connu.
Dans sa démarche, MALEVOLENTIA fait du bon en voulant faire du très bon. L'orchestration est un peu lourde et du coup redondante, mais très bien amenée ce qui fait un bien pour un mal. Malheureusement, tout ceci gâte un peu le plaisir de l'écoute ce qui est dommage quand on voit ce que le groupe sait faire..








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