CHRONIQUES D'ALBUMS




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WOMB
Deception Through Your Lies [ 2015 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 34.18 - Style : Doom Atmosphérique
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.solitude-prod.com/
Contact groupe : https://www.facebook.com/doomwomb/ https://doomwomb.bandcamp.com/
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 15 juin 2016 - Chroniqueur : NegativeHate
 

Retour sur le Doom. Depuis ma dernière chronique de VERDUN, je me focalise de plus en plus sur ce style qui me rebutait il y a quelque temps mais qui paradoxalement me donnait aussi l'envie d'en découvrir plus. J'ai choisi aujourd'hui de m'attarder sur WOMB et son Doom Atmosphérique que je découvrirai au travers de leur premier album sorti l'année dernière chez Solitude Productions. Ouvrons le champagne ! Cette chronique sera ma première traitant d'un opus d'une formation espagnole ! Je ne tiens plus, allons découvrir WOMB et son « Deception Through Your Lies ».

On débute avec « Echoes Of Our Scars » et dès le début et cette introduction au piano, la musique me pénètre totalement. Je me laisse transporter par ces rythmes lents qui, à chaque coup porté sur une des peaux de la batterie, me transcende et m'enfonce encore un peu plus dans une noirceur presque dépressive. L'impact de cette musique qui auparavant me rendait perplexe et qui aujourd'hui me donne ces sensations si intenses me laisse sans voix. Comment est-ce possible qu'après seulement cinq minutes d'écoute je parvienne à ce stade ? A vrai dire, je n'en sais rien. Et sur le coup, je ne cherche pas à comprendre, je laisse simplement les notes se succéder petit à petit. Le tempo augmente sur la fin et le groupe se donne même la permission de lancer un solo au tremolo picking collant extrêmement bien à l'ambiance générale pour enfin finir par ramener le piano qui nous a accueilli un peu plus tôt.

Si « Echoes Of Our Scars » paraissait sombre mais mélodique, « Ends » est elle encore plus noire. C'est d'ailleurs sur cette musique que je prends conscience de la place importante qu'occupe le chant. Ces râles nous disant d' « abandonner tout espoir » sont remplis d'une peine certaine que l'on comprend grâce à la légère réverbération, ainsi que grâce à sa si basse hauteur ; un growl gras et profond en somme.
« March » nous fait repartir dans la mélodie avec ses arpèges introductifs. La voix saturée n’apparaît pas de suite et c'est un parlé tout aussi désespéré qui s'adresse à nous, très vite rejoint par un chœur appuyant encore plus sur les plaies béantes recouvrant la surface de notre âme en peine. La saturation vocale se laisse entendre vers la fin et est accompagnée par un rythme mid-tempo. Tout ceci s'étouffe ensuite dans un decrescendo général et nous retrouvons pour conclure le titre le même pattern que celui des premières minutes du titre.
Nous voilà arrivés à « Equidistant », composition parlant du suicide. Ce que le groupe met en parole, le groupe le met aussi en musique. Pas d'allers-retours à la guitare, juste des allers qui forgent une ambiance lourde, très lourde, presque intenable. WOMB essaye de nous faire voir ce qu'est la vie d'un homme qui se condamne à mourir à la suite de souffrances insupportables. C'est donc une longue course vers la mort que le quatuor nous donne avec une légère hausse de tempo à la toute fin, peut-être le signe de l'arrêt de l'existence de l'homme dont on nous conte la vie ?

« Forgotten By Her Bliss » clôture l'album. C'est ici que se trouvent les riffs les plus lents. C'est aussi ici qu'un solo retenti. Un solo mélancolique, trois notes suffisant amplement pour faire ressentir la peine d'amour dont il est question ici. On retrouve aussi la même réverbération ayant servi pour la voix qui est maintenant sur la guitare. C'est d'ailleurs avec cette réverb' que le tremolo picking fera sa réapparition en nous proposant des mélodies tout droit sorties du Post Rock, du DSBM ou autres genres aux connotations mélodiques dépressives ou du moins émotionnelles.

Après cette écoute qui m'a retourné, je suis resté coincé pendant dix bonnes minutes sur la pochette. C'est pour cela que j'aime la musique. Elle peut à tout moment changer notre façon de penser, d'aimer, d'écouter. C'est ainsi que VERDUN, puis maintenant WOMB ont réussi à me faire changer totalement d'avis sur le Doom. Pour moi, cet album est une réussite sur tous les points, mis à part peut-être la tracklist nous faisant faire un ascenseur émotionnel un peu trop intense. Vu que c'est l'album qui m'a réellement fait aimer le Doom, il se peut que les inconditionnels du style ne soient pas de mon point de vue... Filez écouter !








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