The Browning est un groupe originaire de Kansas City, aux Etats-Unis. Le groupe voit le jour en 2005 et se compose actuellement de Jonny McBee (chant/electro), Cody Stewart (batterie), Brian Moore (guitare) et Rick Lalicker (basse). Côté productions le combo a tout d'abord sorti Burn This World, en 2011, puis Hypernova, en 2013 avant de revenir en 2016 avec Isolation, et ça se passe chez Spinefarm Records.

Isolation nous plonge direct dans le bain avec "Cynica", à savoir le premier morceau de l'opus qui offre d'entrée de jeu un mélange, assez bien dosé, de deathcore et de musique électronique, un mélange qui surprend de moins en moins mais qui reste tout de même encore très anecdotique. Quoi qu'il en soit, ici le mélange prend bien et cette intro tout en lourdeur fait son effet. On enchaîne ensuite sur "Pure Evil", un titre avec une entrée en matière assez peu banale puisque les sonorités electro présentes ici font plutôt penser à une boîte de nuit qu'à une fosse énergique et déchainée mais le décalage entre les genres est si surprenant qu'il en est des plus agréable, d'autant que The Browning maîtrise plutôt bien la composition et transforme ce décalage en un subtil mélange par la suite. Et cette dualité, on pourrait presque parler de cohabitation même tant The Browning se donne à mélanger les ingrédients, on la retrouve à des intensités et des dosages différents tout au long de l'album qui évitent un genre trop répétitif, il suffit de comparer, par exemple, des titres comme "Cryosleep" et "Dragon" pour s'en rendre compte.

Avec Isolation, The Browning n'en est pas à son coup d'essai et ça se ressent pleinement, les compositions qui ornent cet opus offrent ici un mélange surprenant et agréable qui pourrait bien aller toucher un public bien plus varié que celui habituellement drainé par le deathcore pur et dur.

Tracklist:

01. Cynica
02. Pure Evil
03. Isolation
04. Dragon
05. Fallout
06. Vortex
07. Spineless
08. Hex
09. Phantom Dancer
10. Cryosleep
11. Disconnect
12. Pathologic