CHRONIQUES D'ALBUMS




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SEPTICFLESH
Revolution DNA [ 2016 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 72.51 - Style : Dark/death metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.season-of-mist.com/home
Contact groupe : http://septicflesh.com/
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 01 juillet 2016 - Chroniqueur : Fred.Photography
 

Line-up

Spiros Antoniou : basse, chant
Sotiris Vayenas : guitare, chant, paroles
Christos Antoniou : Guitares, samples
Akis Kapranos : batterie


C’est avec la sortie de Revolution DNA que le label Season of Mist termine son cycle de réédition du back catalogue des grecs de Septic Flesh, cycle entamé en 2012 avec la réédition de Mystic Places of Dawn. Idée heureuse qu’a eue le label, les anciens albums étant devenus quasiment introuvables ou à des prix prohibitifs. Rappelons aussi que tous ces albums avaient été initialement distribués par le label Holy records.

Comme nous a habitué Season of Mist, c’est donc avec un nouvel artwork que ressort Revolution DNA et cocorico!, celui-ci est signé par le graphiste Adrien Bousson, qui avait déjà travaillé sur le livret des autres rééditions du groupe. Cette nouvelle pochette est par ailleurs bien choisie, avec une espèce de dieu robot entouré d’atomes/planètes et illustre à merveille le thème science-fiction présent sur cet album et est même meilleure que l’artwork original (pas très réussi, à mon avis). Et ce doit être aussi la première fois que l’artwork d’une réédition n’est pas réalisé par Seth Antoniou lui-même.

Il n'y a pas réellement de nouveaux titres qui accompagnent la ressortie de Revolution DNA, contrairement aux autres albums, le contenu étant celui de la précédente réédition, datant de 2005 et limité à 1000 exemplaires. On retrouve donc les inédits « Misery’s king », »The thief of innocence » et la version spéciale de « Telescope » en plus de l’album de 1999.

Voilà à peu près tout ce qu’il y a de nouveau sur cette réédition qui, à mon avis, s’adresse principalement à celui qui connait déjà l’album et qui tient à se le procurer ou, voire, qui souhaite obtenir la version vinyle, plus que pour ceux qui possèdent déjà une des précédentes versions. Différents packs devraient être disponibles à la vente à partir du mois d’Août avec édition limitée, digipack, tee-shirt etc…

Pour celui qui ne connait pas l’album, voir pas Septicflesh, puisque c'est comme ça qu’il faut l’écrire depuis 2007, le groupe s’est formé à Athènes en 1990 autour des frères Antoniou, Spiros et Christos, et de Sotiris Vayenas. Cœur du projet qui n’a jamais changé depuis les débuts du groupe. Se situant dans la mouvance death symphonique progressif et du courant doom/death des années 90, le groupe s’est toujours évertué à ne pas stagner dans leur démarche artistique et à ne pas reproduire 2 fois le même album, ce qu’ils sont, jusque là, arrivés à faire pendant leur 25 ans de carrière et sans jamais produire quoi que ce soit de médiocre. On pourrait tergiverser sur les choix de tel ou tel album, la production, ou juste préféré un album plus qu’un autre etc …, nier la qualité de chacune de leurs œuvres ne serait que mauvaise foi (ou mauvais goût).

Cinquième album des grecs et sorti un an après l’excellent A fallen Temple, Revolution DNA a été à sa sortie accueilli comme un album de rupture, très diffèrent en particulier dans l’atmosphère plus froide que celle de ses prédécesseurs, chargé de mélodie forte et d’un chant clair très présent. Cette différence est très certainement en partie liée à leur première collaboration avec le producteur Frederik Nordstrom, un des forgerons sonores du Death mélodique à la Suédoise, et d’un enregistrement en Suède dans les studios Fredman.

Cette différence se sent dès les premières notes de « Science » qui ouvre l’album avec des samples electro-indus très inspirés par la scène dark/gothique. On est donc très loin du symphonique éthérée, avec le chant soprane de Nathalie Rassoulis auquel nous avaient habitués les grecs. Mais on retrouve, par contre, le sublime chant de Sotiris Vayenas, très présent sur l’album et particulièrement remarquable (Science, Last stop to Nowhere). Cette ambiance très futuriste, on la retrouve tout au long de l’album, que ce soit sur « little music box » ou le parfait »Revolution DNA ». aahhh ! le refrain de « Nephilim Sons », une tuerie !

Un album de rupture, unique dans la carrière de Septicflesh dont on retrouvera quelques éléments sur les albums suivants, en particulier les samples sur Sumerian Daemons. Revolution DNA marque aussi le début d’une période de crise pour le groupe qui mènera à la séparation en 2003. C’est aussi à cette période que Christos Antoniou lance son Projet néoclassique Chaostar, du nom d’un des morceaux de cet album et on retrouvera aussi une bonne partie du line-up, après 2003, sur le projet hardcore Devilworx, avant la re-formation en 2007 de Septicflesh (changeant de nom au passage).

S’il a peut-être un peu de mal à s’intégrer dans la discographie de Septic Flesh, Revolution DNA, par ses prises de risque n’en reste pas moins un véritable petit chef-d’œuvre à l’ambiance sombre et aux mélodies imparables et qui aura marqué la carrière des Grecs. Cette ressortie est la bienvenue et permettra aux fans de compléter leur collection. Pas forcément le meilleur album pour découvrir le groupe, le son actuel n’ayant plus grand-chose à voir. Celui qui souhaite se pencher sur le cas « Septicflesh » devrait plutôt commencer par Communion ou Titan, bien plus représentatif de ce que fait le groupe aujourd’hui.



Tracklist :

1. Science
2. Chaostar
3. Radioactive
4. Little Music Box
5. Revolution
6. Nephilim Sons
7. Dna
8. Telescope
9. Last Stop to Nowhere
10. Dictatorship of the Mediocre
11. Android
12. Arctic Circle
13. Age of New Messiahs
14. Misery's King
15. The Thief of Innocence
16. Telescope (French version)










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