Ayant connu depuis 2006 des tournées en compagnie de formations australiennes cultes telles que : Rose Tattoo, The Angels, Chorboys... et un EP "Sex, Rock & Brooze" sous les bras, Guzzler qui a été fondé deux ans plus tôt a vécu la séparation avant de revenir armé d'un album. Dans cette renaissance, tous les anciens musiciens n'ont pas suivi, seuls Matt Reaby (guitare) et Steve Blood (batterie) ont repris les instruments. Les deux compères sont épaulés de Haydz Blood (basse), fils de Steve et fan de la première heure, et James Davies (chant) recruté après une campagne d'audition.

En respectant la ligne directrice d'origine du groupe, les quatre musiciens évoluent dans un domaine hard rock traditionnel tout en s'autorisant des écarts dans cet esprit rugueux, dans ce domaine sulfureux dédié aux bikers et amateurs de moteurs rutilants.
Ainsi au travers des quatorze titres de cet album éponyme, il est possible de croiser la route de morceaux brutes et thrashy tels que "Head On A Stick"et "Burning Fire", pour les plus musclés, et heavy avec "Bring It On", mais aussi des instants rock classique avec "Kiss Me, Kill Me", ou interpellant par son accroche comme "Step Up". Les titres sont dynamiques transpirant une approche pure rock, garnis de riffs puissants et tranchants et d'une ambiance légèrement mélodique provenant de la voix soul et harmonieuse de James Davies.
Les compositions sont assimilables avec aisance, celles-ci sont relativement directes et oublient les fioritures, elles s'aventurent dans un domaine dédié à la scène allant de sonorités blues à des instants Stoner en passant par le rock et hard traditionnels. Toutes les atmosphères sont visitées et sont en mesure de convaincre les amateurs de musique sentant la graisse et les dragsters ainsi que les plus tendres d'entre eux.

Un nouvel album aussie qui sans faire de révolution apporte de nombreux morceaux solides et captivants.