CHRONIQUES D'ALBUMS




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NECRONOMIDOL
Nemesis [ 2016 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine Vinyle - Durée : 43.37 - Style : Girls Band
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.specific.bandcamp.com
Contact groupe : http://www.necronomidol.com/ https://www.facebook.com/necronomidol/app/178091127385/
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 02 novembre 2016 - Chroniqueur : NegativeHate
 

Après le tsunami BabyMetal, j'ai sauté sur l'occasion de prendre cet album à chroniquer. Voulant découvrir encore et toujours plus, je me suis tourné vers NECRONOMIDOL espérant trouver quelque chose d'unique et d'entêtant, les Idoles Japonaises étant fortes pour ce genre de chose. Mais après quelques recherches, je me demande ce que je fous là, à avoir ce « Nemesis » entre les mains, les six jeunes filles composant le groupe baignant dans du faux-sang. Black Metal, Darkwave, NWOBHM... Voici comment est caractérisé NECRONOMIDOL. Et au vue de la campagne promotionnelle, je ressens comme de la malhonnêteté.

Ce qui se confirme amplement.
« Atai No Tsumeato » ouvre le dit-album. Pour l'instant, cela ressemble plus à une introduction aux tendances électroniques, les Idoles chantant par dessus. Puis, après un petit larsen, le « Black Metal » arrive. Qu'est ce que ça donne ? J'en sais rien. Le chant est beaucoup trop fort pour entendre quoi que ce soit. On ne peut que distinguer la batterie et quelques grigris de guitares clichés lorsqu'elles se taisent. Les voix ne collent aucunement aux riffs et se transforment en dissonances malgré l'effort de la flûte pour suivre les envolées vocales et afin de ne pas les mettre hors sujet.
« Vulture » est un titre qui se placerait dans le style de la Darkwave. J'utilise le conditionnel ne connaissant pas grand-chose de ce genre. Quoi qu'il en soit, le chant est toujours aussi dissonant. Pour vous faire un comparatif, Superbus aurait pu écrire le refrain tant il est.. pop ?
« Sarnath » me fait quant à lui penser à un morceau de Trap. Si, vous savez, ce genre de Hip-Hop aux instrus électroniques rapides et/ou incorporant des rythmes jusqu'alors peu utilisés (triolets, double croches etc). Sinon, toujours le même problème avec la voix qui cache tout et qui n'est pas harmonisée.
Vous voulez du Motörhead ? Voici « Lamina Maledictum », titre qui réussit tout de même à me faire hocher la tête et qui, pour l'instant, est le plus abouti. Même s'il sonne quand même sacrément cliché avec son solo écrit pour un shredder et sa saturation ultra crade rappelant le groupe du défunt Lemmy. Bon, toujours le même problème de voix sur le refrain mais déjà moins flagrant. Ca s'arrange ?
Ah bah peut-être pas en fin de compte. « Skulls In The Stars » ressemble à s'y méprendre à une composition d'Indochine période « Unita ». Mais ce qui fait peur, c'est que c'est là-dedans que les jeunes filles sont les plus à l'aise et surtout que ça marche à tous les niveaux. Pourquoi leur faire chanter autre chose ? Aucun problème vocal ! Tout se marie parfaitement ! Pourquoi vouloir jouer la carte du cliché pour s'exporter alors qu'elles ne suivent pas musicalement parlant ? Alors que dans des styles dans lesquels le Japon est sans conteste le plus avancé (J-Pop, J-Rock, Visual Key, ou même les Idoles!), on ressent qu'elles sont totalement à l'aise et savent se placer sur la piste...
Bref, c'est un combat déjà perdu. On continue avec « Azatoth » qui confirme mes propos avec une instrumentalisation me faisant penser à Delta Spirit – California. Mais là encore ça pêche un peu. Moins que lorsqu'il s'agit de guitares saturées, ou de blast-beats, mais c'est quand même assez fébrile.
« Nayenezgani » semble être du Metal, un truc assez lourd et rapide. J'arrive pas à entendre encore une fois. Les filles s'égosillent sur la piste et basta. Si c'est du Black, c'est raté.
« Puella Tenebrarum » est un mix Metal/Electro. Pas aussi efficace que LM.C ou Crossfaith mais tout de même bien opéré. Disons que l'univers est assez glauque et qu'on rentre bien dedans au travers de la mélodie au carillon se répétant sans cesse.
« Ankoku Shoujyo Sentai » semble tout droit sorti de la bande originale d'un RPG Japonais. Pour le coup, je le rapprocherai bien d'un LM.C : c'est entraînant, entêtant, tout ce dont je rêvais au moment de la réservation. Bon, le Metal que la boîte de comm' nous a promit n'est pas réellement là, on tape dans un J-Rock tout mignon mais ultra efficace où les demoiselles sont, encore une fois, à l'aise.
Avec « Warabeuta », le contrat commence à être rempli. On se tourne vers un Metal assez agressif avec éléments électroniques, accessible certes, mais épique.
Et pour finir, « Umr At-Tawil ». Le titre fermant l'album propose une ballade clichée avec, encore et toujours, des éléments électro. Rien de particulier, rien d'extravagant, un morceau presque ennuyant, écrit à la va-vite.

Mon dieu, c'est fini.
« Nemesis » est un album melting-pot de styles n'ayant rien à voir les uns les autres et qui ne se marient que très mal. Les instruments et la voix se marient bien qu'à quelques moments, mais la plupart du temps on a l'impression qu'on a collé des paroles au pifs sur les titres. Ca marche, tant mieux, sinon tant pis. La description qui m'a fait rêver n'est pas ici. Black Metal ? Où ça ? NWOBHM ? Ah donc ça vient des années 70/80 ? Je pense qu'il faut arrêter de coller des étiquettes qui plaisent à un grand nombre de personnes pour trois pauvres morceaux. On a affaire à un girls-band, rien de plus. A écouter une fois pour les plus téméraires, sinon à zapper directement.
A noter aussi que la version Européenne, un vinyle ultra-limité à 500 exemplaires, ne comprend que onze titres pour quatorze sur la version Japonaise. Où est passé « Ichor » et les deux autres ?








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