CHRONIQUES D'ALBUMS




pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


WALKING DEAD ON BROADWAY
Slaves [ 2016 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 36.42 - Style : Deathcore
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.arising-empire.com/
Contact groupe : https://www.facebook.com/wdobmetal https://myspace.com/walkingdeadonbroadway
 


 Pavillon 666 - metal rock webzine
ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine

TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine

PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine

EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
 
Chronique : 09 décembre 2016 - Chroniqueur : Eniok
 

En ce moment je suis dans une période deathcore. C'est pour cela que lorsque j'ai vu le dernier Walking Dead On Broadway dans la liste, je me suis laissé tenter ! J'avais déjà vu pas mal de pub pour leur album sur Facebook lorsqu'il est sorti et à force j'ai finalement écouté un morceau pour voir. Ça avait l'air pas si mal.
En fait quand j'écoute du deathcore, ce n'est pas pour la technique, l'ingéniosité des compos etc... (enfin si parfois). Non non, c'est pour la violence ! Je voulais un truc qui que fasse l'effet d'un parpaing dans la figure ! En contrepartie, le deathcore souffre d'un terrible défaut : l'originalité. C'est pas super facile de se renouveler lorsque l'on fait du deathcore « classique », pas du brutal slam, du tech ou du sympho.
Et Walking Dead On Broadway souffre de ce défaut. Ce n'est pas super original. Donc qu'en est-il de la violence ?

Passée la petite intro, dès « Pitchblack » je ne regrette pas d'avoir choisi cet album ! Il y a un petit riff de guitare bien accrocheur qui m'a donné envie de réécouter ce morceau !
Concernant les breakdowns ils arrivent dès la piste 3 « Cage » (le deuxième morceau après l'intro), ils sont assez énergiques et efficaces, avec une petite mélodie aiguë au milieu qui rappelle Thy Art Is Murder. C'est donc un très bon point. C'est d'ailleurs un groupe qu'on pourrait plutôt affilier au deathcore « grave », c'est à dire sans mettre l'accent sur les screams, mais plutôt sur la puissance dégagée par les compos ainsi que par le growl, à la façon de Thy Art justement ou encore de Fit For An Autopsy, dont le meilleur exemple serait leur morceau « The Conquerer », qui a littéralement changé ma vision du deathcore à l'époque. Revenons à la tracklist car le morceau qui suit est justement celui que j'avais écouté en premier : Haunted. Et c'est dans celui-là que le groupe donne tout. Des changements rythmiques façonnent la musique, on est tantôt détruit par les breaks et écrasé sous le growl, tantôt dévasté par les blast qui, je pense, mettraient un sacré bordel dans la fosse !

Bon c'est un peu triste de vous dire que les autres morceaux se ressemblent parfois, sans pour autant être mauvais ou manquer d'efficacité. On peut quand même notifier la présence de légères orchestrations sur Silen, c'est très agréable ça donne une dimension presque epic, on se sent puissant quand on l'écoute. Et c'est pour mieux repartir dans une musique frénétique avec le titre éponyme « Slaves ». Sur « Scapegoat » nous avons leur breakdown le plus puissant de l'album, après une montée en puissance qui s'arrête pour nous repartir violemment dans la face ! Un break prévisible mais qui fait quand même son effet.
Bon tant qu'à faire on va parler de tous les morceaux : La particularité du suivant, « 01110010 », c'est qu'il commence avec une guitare acoustique, encore avec quelques légères orchestrations, c'est pour laisser à l'auditeur le temps de respirer, ou en plein concert, c'est pour que le public prenne le temps de remettre leur mâchoire en place. Cet interlude instrumental finie quand même sur une touche un peu plus epic, qui nous ferait presque penser à du power symphonique.

Vous inquiétez pas on retombe vite dans la brutalité et la lourdeur avec le tempo martial de « The Sinner ». Avec une nouvelle fois la petite mélodie aiguë très classique dans ce style de deathcore.
Et nous voici déjà au tout dernier morceau, le plus long, « Death Pilgrim ». Ça commence avec des violons, comme si c'était la BO d'un film. On attend le moment où ça va exploser... et finalement ça comment comme s'il n'y avait pas eu de petite intro. Un peu dommage mais Walking Dead On Broadway ne nous laisse pas le temps de réflichir ! Ils nous martèlent des riffs puissants pendant encore 5 minutes. On a de quoi terminer l'album en beauté !
Je dois quand même vous avouer que même si les morceaux ne sont pas spécialement originaux dans le sens où l'on sent la grosse inspiration de Thy Art Is Murder, chaque morceau vaut la peine d'être écouté, puis l'album en lui-même n'est pas long, seulement une demi-heure.
Donc nous avons là un très bon album de deathcore, qui se rapproche de la branche « deathcore lourd et grave », mon genre de deathcore préféré ça tombe bien !

Points Positifs :

- Compos efficaces !
- La production très bonne mais j'aurais préféré des vibrations lors des breakdowns pour les rendre plus douloureux.
- Le growl du chanteur.
- La durée, bien que l'album ne soit pas long, le deathcore peut vite lasser, mais pas là.
- Les petites orchestrations présentent un peu partout.

Points négatifs :

- Ressemble parfois trop à Thy Art Is Murder, parfois manque d'originalité.








AUTRES CHRONIQUES DU GROUPE


 
pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


Aller en haut