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THE ABSOLUTE NEVER Once Upon Never [ 2016 ] |
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CD Album - Durée : 41.02 - Style : Post-Amphetamine Blues | |
Informations : | |
Interview : | |
Contact label : | |
Contact groupe : | |
ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 17 juillet 2017 - Chroniqueur : Chart | |
THE ABSOLUTE NEVER est le projet de Erwann GUENNEC qui après avoir lâché le hardcore a décidé de se lancer dans quelque chose de beaucoup plus personnel. C'est en effet du côté du blues qu'il a décidé de se lancer. Cependant, c'est avec une approche très personnelle qu'il a abordé cet ancêtre du rock, avec l'envie de lui apporter une touche de modernité. Cet OVNI musical se voudrait être un croisement entre grunge, blues, rock... Cette quatrième sortie depuis 2017 nous parvient aujourd'hui et forcément a agité ma curiosité. Le projet personnel s'étant maintenant transformé en duo, le processus de production n'en demeure pas moins assez simple. Moins de musicien, plus de facilités à enregistrer un album, mais il faut cependant arriver à le faire sonner. Et cet album sonne, il n'y a pas de doute à ce sujet. Avec de bonnes sonorités acoustiques, le résultat est forcément à la hauteur de nos espérances. De plus, le groupe n'en est pas moins expérimenté, cela renforce le professionnalisme du résultat. Les 13 titres de ce disque s'enchaînent comme d'une seule traite. On rentre dans le vif du sujet par « Once Upon The Never » qui a le mérite de poser l'ambiance. Il s'agit plus d'une introduction que d'un vrai titre mais cela a le mérite de poser la thématique. Beaucoup plus direct, « Polly Esther » remet en avant le concept habituel du groupe qui oscille entre esprit grunge et blues. C'est une musique assez dépouillée que vous allez découvrir ici mais qui ne manque pas d'émotions. C'est même l'ingrédient principal de THE ABSOLUTE NEVER. C'est au feeling que fonctionne le blues et il s'agit bien de l'ingrédient essentiel de ce groupe. Une chose que l'on retrouve bien évidemment dans des titres tels que « In Lamerica » ou « Thunderblues Bird ». C'est d'ailleurs souvent avec des introductions très posées que le groupe amène ses morceaux et les fait ensuite évoluer progressivement avec percussions et chant. « Feed To Need » se lance néanmoins rapidement avec une distorsion sur le chant et un esprit plus torturé qu'à l’accoutumée. On retrouve aussi un peu de country du côté de « Life's Beach ». Mais le tempo a été ralenti et met ainsi en valeur un aspect plus sombre de ce style d'habitude plus enjoué. On retrouve l'esprit sombre des premiers titres sur « EverOverNever » qui vient ensuite se faire contraster avec le plus énergique « L'Amour On The Rocks ». Les percussions viennent apporter une dynamique puissante qui contraste avec le dépouillement habituel des autres morceaux. On repart ensuite sur des ambiances bluesy avec « Just Human », « Cold Dead Dreamer » et encore une fois le dynamique « Farewell To Arms ». « Oh You » pose une dernière fois les choses avant «Looky Looky Yonder ». Cette reprise de LEADBELLY vient faire la connexion avec le blues ancestral et lier ce disque à l'histoire de la musique d'une manière tout à fait intéressante. Il existait le post rock, le post metal et maintenant le post blues. L'histoire de la musique est peuplée de groupes qui font de nouvelles tentatives. Le tout est de réussir ses tentatives et celle-ci est plutôt intéressante. A écouter donc si vous en avez marre des guitares saturées à outrance et que vous avez besoin d'un peu de renouveau. | |
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