CHRONIQUES D'ALBUMS |
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ODIUM As the world turns black [ 2017 ] |
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CD Album - Durée : 43.45 - Style : Trash metal mélodique | |
Informations : | |
Interview : | |
Contact label : | |
Contact groupe : | |
ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 12 septembre 2017 - Chroniqueur : Kobalos | |
Odium est une formation allemande oscillant entre Thrash mélodique à l'ancienne, et « As the world turns black » signe leurs 25 ans d'existence. Alors oui c'est un groupe plutôt discret à qui il a toujours manqué la petite chose en plus pour se démarquer, car il ne faut pas se méprendre : le son est là, les riffs sont efficaces, le groupe est carré... Mais toujours cette musique plate, évidente et convenue. C'est bien là leur malédiction : atypiques sur la scène Teutonne mais pas assez puissants pour se hisser aux rangs des légendes américaines, à l'image mais sans la saveur et le génie de Testament à qui Odium emprunte énormément. « As the world turns black » est malheureusement imprégné de cette malédiction, trop évident dans sa découpe, trop propre dans son mix, sans réelles compositions pour le porter. L'album se perd en écoute de fond et n'appelle jamais à l'attention de son auditeur. Que ce soit le chant : frôlant le pastiche (Hetfield, Araya) et oubliant de trouver son identité et sa propre puissance ; que ce soient les guitares dont la rythmique et la soliste se bornent à un jeu de questions/réponses ; ou encore la structure des compositions mêmes toutes découpées selon le même schéma, dénuées d'âmes véritables. Aux longs des 44 minutes de l'album on se perd et confond tout, pour ne retenir rien. Seule la dernière piste "Inside the incubus" reste mémorable, ce dans le mauvais sens du terme tant elle renvoie d'une part à Slayer sur son riff d'intro puis à Metallica au travers de ses solos dans le pur style de Kirk Hammett. Cela va sans dire qu'Odium n'est pas un mauvais groupe en soit mais « As the world turns black » (vendu comme l’œuvre phare de leur carrière) est tout à fait à l'image de ses géniteurs : un album qui à trop essayer de bien faire ne parvient jamais à s'imposer de lui même et de ce simple fait ne marque jamais les mémoires. Tracklist 01. The end of everything 02. Point of no return 03. No goodbye 04. Blind 05. Revolution 06. Frozen World 07. Time is a killer 08. As the world turns black 09. Inside the Incubus Line up Ralf Runkel : chant Rochus Pfaff : guitares David Hübsch : guitares Belinda Ann Smaka : basse Jan Heusel : batterie | |
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