Psychedelic Witchcraft, c'est pas vraiment connu mais essaye de deviner le genre... Allez c'est facile, un indice : la musique est psychédélique... OUI ! C'est ça bravo ! Du doom/stoner aux accents rock occultes psychédélique des années 70' ! Ok ok c'était facile, le nom fait vraiment trop cliché c'est pas possible tous ces groupes qui font le même style et qui nous placent des « Witch » partout.
Avec cette intro j'ai déjà défini ce à quoi la musique ressemble, le nom du groupe parle de lui même. Donc c'est un groupe originaire de Florence, en Italie qui sort son premier full-lenght chez Listenable. Je crois que le groupe n'avait réalisé que des EP j'ai pas écouté le reste de la disco mais... ils carburent ! 4 sorties depuis 2015 dont 2 en 2017.
Autant vous dire de suite que ce « Sound Of The Wind » ne réinvente pas le genre. Tout rappelle le stoner / rock occulte des années 70' ou comme il s'en fait de plus en plus ces dernières années. Donc si ça renouvelle rien, on espère au moins que c'est bien fait ! Et de ce côté là, rien à craindre. On a un album relativement court d'une bonne grosse demie-heure et qui est assez, tout étant bien varié !
On a les premiers morceaux qui sont assez dynamique, très rock'n'roll finalement, de quoi attiser notre curiosité ! Puis vient le morceau éponyme qui est bien plus lancinant et lourd, très doom en fait. Puis vient la partie où les morceaux sont plus long (pas de beaucoup) avec des riffs qui bouclent et qui font très stoner, probablement inspirée par Acid King (notamment par le chant de la chanteuse).

Ce « Sound Of The Wind » ne révolutionne pas le genre, mais l'album reste suffisamment varié et accrocheur pour nous garder en éveil tout le long. De plus, la prod est plus que correcte bien qu'un peu classique, on ne sent pas par exemple la particularité du chant de Virginia Monti. En fait, le groupe reste un peu sur ses acquis. Mais au moins, on a pas un groupe de cover, parce que certains titres rappellent un poil trop Black Sabbath (« Sin Of Mine »). Mais voilà, c'est agréable, ça se laisse écouter sans être fou (mais mention spéciale pour « Horizons » que j'ai adoré grâce aux claviers).