Je ne sais pas trop ce que j’attendais de cet album lorsque que je l’ai mis dans mon lecteur. A vrai dire, étant un peu en retard sur le programme, il s’était un peu empoussiéré depuis le temps. Toujours est-il que depuis le jour de sa réception et jusqu’à aujourd’hui, je ne savais pas à quoi m’attendre, ni ce que je pouvais demander au CD. Mystère complet.
L’écoute me délia l’esprit. Ainsi je pus écouter un album punchy, oscillant entre traditions et renouvellement de l’esprit compositeur. J’ai l’impression de beaucoup écrire ce constat en ce moment… Toujours est-il que ce « Way Down Yonder » est le résultat d’une combinaison de rock sudiste et de rock un peu plus radio-friendly (voir AOR ?).
La vraie force de cet album est cette bipolarité, malheureusement c’est aussi son point faible. Cette double-facette sert autant l’album qu’elle le dessert. A vrai dire, elle donne à l’album un renouvellement inhérent aux compositions, et dans le même temps elle renforce une certaine redondance avec cette alternance entre rock sudiste pur et rock plus moderne. On a vraiment une récurrence entre ces deux orientations, presque comme un pattern bien organisé.
On peut tout de même prendre plaisir à tout écouter en activant le mode aléatoire ou tout simplement en mettant la totalité de l’album en fond, comme une musique d’ambiance.
Ce sixième album semble continuer sur la lancée des précédents, HOGJAW ne paraît pas fatiguer. On retrouve toujours une envie derrière ce CD, une étincelle qui fait que l’on ne peut qu’approuver encore une fois le son et l’attitude « à la cool » des instrumentistes. Peut-être même un peu trop cool parfois…