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PAUL GILBERT Behold electric guitar [ 2019 ] |
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CD Album - Durée : 55.00 - Style : Rock/blues | |
Informations : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 03 juillet 2019 - Chroniqueur : IvanJack25 | |
PAUL GILBERT « Behold Electric Guitar » A peine terminé d’écrire ma chronique sur le dernier Yngwie Malmsteen (dont j’ai du mal à digérer la déferlante de notes aussi rapides que la lumière), et donc très déçu et inquiet au sujet du renouveau musical que peuvent apporter les guitariste solistes qui ont eu jadis leur heure impressionnante de gloire, je tombe sur le dernier Paul Gilbert (Racer X, Mr Big...), et là, l’espoir renait, je me laisse embarquer par ces 12 morceaux instrumentaux, quelque chose de voluptueux et de rafraîchissant émanant de chacun, l’antithèse parfaite au dernier Yngwie… Tout est donc plus une question d’inspiration que de talent. Chaque morceau a son style, on passe du jazz-rock, «Havin› it» à la pop «I own a building», en passant ballades, blues «Blues for Rabbit» et shuffle rapide («Love is the saddest thing», quel morceau de fou !). Moi-même habituellement peu attiré par les albums sans chant, je reconnais que je ne me suis pas ennuyé une seule seconde, buvant les rythmiques gonflées, les figures de style du guitariste et les soli alliant technique et feeling ; ce qui manque toujours cruellement à beaucoup de gratteux de tout temps. La session rythmique est ultra-groovy, on pense de suite à du Jeff Beck dans l’approche des styles et même du son naturel et brut, l’alliance de cette guitare flamboyante et d’un orgue Hammond omniprésent (joué par Asher Fulero) donne l’effet d’une osmose permanente entre tous les instruments, rien n’est laissé au hasard, pas une note ni un rythme de trop, tout s’emboîte, tous s’imbrique, tout fusionne avec passion et art. Cet album peut réconcilier beaucoup de monde avec les guitar-hero, souvent catalogué de pénibles par leurs démonstrations technique sans queue ni tête, Paul Gilbert sait faire briller son instrument et surtout le faire parler, à l’instar des monuments que sont Steve Vai, Jeff Beck ou même Satriani. Un bien beau travail de composition et d’interprétation, Mr Gilbert. Chapeau bas ! | |
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