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FLYING COLORS
Third degree [ 2019 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 66.44 - Style : Rock progressif
Informations :
Interview : pavillon 666
Contact label : http://www.mascotlabelgroup.com
Contact groupe : http://www.flyingcolorsmusic.com http://
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 10 octobre 2019 - Chroniqueur : IvanJack25
 

Il y avait longtemps que mes oreilles n’avaient pas autant apprécié un album de rock progressif, pourtant mon style de prédilection initialement. Enthousiasmé par le premier album de ce super groupe (je vous rappelle qui le compose ou tout le monde a compris ??), j’avais été déçu par « Second coming » où rien de vraiment nouveau ni de transcendant n’apparaissait sur cet opus un peu trop pop à mon goût. Problème résolu avec ce bijou qu’est Third degree.

Naviguant en terrain connu avec « A loss inside », on plonge un peu dans la pop progressive avec « More » et ses accents vocaux à la Muse. Ce détail m’avait déjà perturbé sur les deux premiers albums, non pas que j’aie quelque chose contre Muse, bien au contraire, mais je trouve assez dérangeant qu’un groupe de cette trempe et avec l’expérience de chacun des musiciens compose un morceau qui s’identifie tant à un autre groupe mondialement connu et qui est déjà lui-même la somme de pas mal influences déjà existantes.
Bref, tout s’arrange ensuite avec « Cadence », sorte de chef d’œuvre de mélodies, où chaque musicien apporte son talent et ce pour quoi on admire ce groupe, leur style, leur son et leur manière de jouer ensemble. Steve Morse est en grand forme et la moindre de ses interventions est mesurée et empreinte d’un feeling salvateur. Une atmosphère « marillionesque »se fait sentir sur les refrains et ça fait un bien fou.
Chaque morceau est différent sur cet album, en témoigne ce « Guardian » et son feeling très pop 80’s et ce son de batterie électronique du début, on se croirait chez Bowie... Mais la musique évolue bien au fil des minutes et on se retrouve avec des mélodies tranchantes et Dave LaRue se fend d’un bel instant libérateur de basse très bienvenu au beau milieu.
Tout de suite après, la deuxième grosse sensation nous prend les sens, « Last Train Home », ballade très prog' aux multiples changements de rythmes et d’atmosphères, témoigne du talent du chanteur Casey, oubliant là ce timbre à la Muse et nous propose un chant très mélodieux et inspiré. Il se passe également de très beaux passages instrumentaux, Steve et Neal Morse faisant jaillir une osmose magnifique entre leurs instruments respectifs et Casey pousse même le vice juste avant le refrain final à chanter des notes de chorus de guitare, un genre de « Scat-rock ». Très frais et inspiré une fois de plus, les dix minutes passent sans mal.
Le slap de basse du début de « Geronimo » laisse présager un feeling un peu plus jazz-rock, cela continue-t-il ? La surprise est de taille lorsque le refrain à la Toto déboule, mélodieux et kitch à souhait, n’y aurait-il pas la voix de Neal Morse en lead sur ce morceau d’ailleurs ? Ce serait bien son style... Décidément, les gars s’amusent avec leurs compos et empruntent vraiment toutes les influences à leur disposition. Le petite ballade folk « You are not alone » ne me fait pas mentir, encore une corde à leur arc, où la voix de Casey fait à nouveau des merveilles.
Juste après nous avons droit aux rythmes très scandés et binaires de « Love letter », sorte d’hymne au style ensoleillé et sautillant des Beatles, voire des Beach Boys (je pense que Neal Morse est à l’aise comme un poisson dans l’eau avec ce style…).
L’album se termine avec « Crawl », une superbe pièce épique, lumineuse, symphonique et progressive, où le chant de Casey dresse les poils, où les arpèges de claviers de Neal imitent à la perfection le mouvement de violons hypothétiques, où les cinq musiciens prouvent leur talent une fois de plus de composition et surtout de cohésion de groupe.

On sent le plaisir de jouer et l’inspiration dans tout cet album, on ressent même des tendances de tous leurs groupes respectifs actuels et passés, on a du Spock’s Beard, du Dream Theater, du Dixie Dregs, du Transatlantic et même du Flower Kings par endroits. On regrettera peut-être un côté pop qui peut lasser sur certains morceaux, mais ces moments sont largement compensés par ce côté évolutif des compositions, ce qui fait sans aucun doute la marque de fabrique d’un très bon album de rock progressif.








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