CHRONIQUES D'ALBUMS




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SOLSTAFIR
Endless Twilight Of Codependant Love [ 2020 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 62.57 - Style : Metal
Informations :
Interview :
Contact label : https://www.season-of-mist.com
Contact groupe : https://solstafir.is https://soundcloud.com/solstafir-official
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 11 novembre 2020 - Chroniqueur : Chart
 

SOLSTAFIR est de retour 3 ans après « Berdreyminn ». Le groupe islandais, au fil des albums et des tournées voit son succès monter d'année en année. Il faut dire que son style et peut-être sa position géographique en font un groupe un peu à part. Si SOLSTAFIR a été à ses début un groupe orienté vers le black metal, il évolue aujourd'hui vers des sphères où tout peut se mélanger avec une grande cohérence.

« Endless Twilight Of Codependant Love » s'ouvre avec le plus long morceau de l'album. C'est une chose plutôt rare. Les groupes préfèrent en général réserver leur ouverture par des titres plus courts et accrocheurs. Cette entrée en matière avec « Akkeri » a pourtant tout ce qu'il faut pour être séduisante. On retrouve les mélodies typiques du groupe sur une rythmique empruntée au doom. Mais SOLSTAFIR est un groupe qui se revendique aussi du rock n' roll. C'est aussi ce qu'on retrouve sur ce titre fort en contraste sur lequel la batterie évolue du doom au blast en passant par le rock n' roll. Difficile de résister à un titre d'une telle ampleur où les influences majeures des musiciens viennent cohabiter avec brio. On poursuit avec « Drysill » qui vient poser une ambiance plus calme mais néanmoins profonde. SOLSTAFIR manie aussi bien la force du metal que les mélodies d'un ANATHEMA. Le tout est bien entendu servi par une production impeccable, naturelle et parfaitement équilibrée, un vrai bonheur. On note un fil particulièrement prenant pour ce morceau. « Rokkur » joue sur les ambiances avec son texte déclamé. Évidemment les textes en islandais donnent un ton particulier à ces titres. Il en découle une intensité particulière et même si l'on n'en comprend pas le sens, on se laisse embarquer par son rythme. On change à nouveau d'ambiance avec « Her Fall From Grace ». SOLSTAFIR renoue avec les ballades dont il a le secret. C'est ici très calme et particulièrement posé. Certes certains pourront s'y perdre mais peu importe. Ce morceau vous embarque avec brio vers des ambiances oniriques qui vous invitent à vous laisser porter tranquillement. « Dionysus » vient se poser en contraste en relançant l'album à grands coups de blasts. SOLSTAFIR vient une nouvelle fois renouer avec ses racines black metal mais avec une maîtrise qui au fil des années l'a fait évoluer et porter là où il méritait de se retrouver, à savoir, dans la cour des grands. Ce titre relève clairement en intensité tout en préservant une bonne dose de mélodie. On calme à nouveau le jeu avec « Til Moldar » et à cette écoute on se dit que l'Islande sous la neige, ça doit vraiment être un spectacle particulier. Comment ne pas y penser ? En effet, qu'on le veuille ou non, l'endroit de où l'on vient a forcément une influence sur la musique que l'on joue. SOLSTAFIR vit dans un pays de feu et de glace et cela se ressent dans ses compositions. Et pour le feu, on peut compter sur « Alda Syndanna » et son côté rock très prononcé. On revient à une ballade plus rock avec « Or » et son piano bar avec de conclure avec « Ulfur ». On conclue sur une touche metal aux influences doom et mélodieuses.

SOLSTAFIR est un groupe à part qu'il faut savoir appréhender. Sur cette fin des années 2010, c'est sans doute le groupe qui a fait le plus preuve d'originalité en mélangeant des styles rock, metal, doom et atmosphériques tout en chantant dans sa langue natale. Certains ne le comprennent pas forcément et passent peut-être à côté de quelque chose de trop singulier mais on ne peut nier le génie de ces musiciens qui suivent leur propre voie.









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