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CANNIBAL CORPSE Violence unimagined [ 2021 ] |
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CD Album - Durée : 41.54 - Style : Death-gore | |
Informations : | |
Interview : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 30 mars 2021 - Chroniqueur : Black.Roger | |
Quoi de neuf au rayon boucherie en ce printemps 2021 ? Eh bien CANNIBAL CORPSE pose sur l'étal de notre lecteur CD son 15ème "méfait" intitulé "violence unimagined". Alors écoute immédiate bien installé dans le fond de notre chambre froide. Après un "red before black" (2017) jugé (peut-être à tort) un peu plus léger jusque dans les commentaires de son artwork, ceux de Tampa semblent vouloir "remettre les pendules à l'heure" dans les locaux de l'abattoir du metal-gore. En effet avec l'entrée définitive du virtuose reconnu Erik Rutan au poste de guitariste (après le départ de Pat O'Brien arrêté en Floride pour diverses exactions) et avec une prestation "jusqu'au boutiste" du batteur Paul Mazurkiewicz dans ce nouvel album, Cannibal Corpse reprend "du poil de la bête" après 33 ans de bons et loyaux services consacrés au brutal death dont les Floridiens semblent avoir été l'un des précurseurs dans ce domaine. Bien entendu ne vous attendez pas à des changements importants dans le style avec ce nouvel enregistrement. En effet c'est du Cannibal Corpse pur sang frelaté comme on l'aime, on ne change pas une équipe même extrême qui gagne vous l'aurez comprit. Et même au niveau artwork de couverture du CD ce sont toujours les œuvres de Vince Locke qui reste fidèle à la formation depuis les débuts. Ces artworks qui sont devenus la marque de fabrique de ces vétérans du metal-de-la-mort-qui-tue depuis leur formation en 1988 à Buffalo dans l'état de New-York. Mais trêve de "bla-bla", écoutons ensemble ce "violence unimagined" comme nous le conseille le bassiste membre fondateur du groupe Alex Webster. Ah, ces tricotages guitaristiques malsains, mais néanmoins techniques, ces duo-duels variés et souvent inattendus. Ah, toujours cette voix d'outre-tombe de George Fisher qui surfe sur des compositions tantôt "speed", tantôt lourdes et thrashisantes à la char d'assaut. On se délecte de ces envois qui nous entourent l'esprit, tuent, dévorent dans une annihilation rituelle où nous sommes liés et brûlés, écorchés et lentement sciés, ah gore quand tu nous tiens ! Bref, la nouvelle cuvée putride est à la hauteur de la réputation de nos "ricains". Mais comment font-ils pour nous détruire à chaque fois une poignée de neurones ? En tous cas à l'aide d'une production tout bonnement remarquable nous dégustons dans tous les sens du terme. les 11 titres sont accrocheurs en diable, difficile donc de mettre en avant l'un plutôt que l'autre et pourtant, en ce qui me concerne, je nommerai "bound and buried" et "ritual annihilation", et vous ? Alors, satisfait de cette petite chronique ? Oui, bon vous savez donc ce qu'il vous reste à faire, à savoir vous procurer dès sa sortie l'un des meilleurs albums des "maîtres" du brutal death-gore, c'est sans appel. | |
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