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COMBUSTION SPONTANEE
Horraura [ 2006 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 32.33 - Style : Burning Death Metal
Informations :[ Inclus dans la compilation vol. 02 - Pavillon 666 ]
Interview :
Contact label :
Contact groupe : http://combustion.spontanee.free.fr/
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 15 mai 2006 - Chroniqueur :
 

Combustion Spontanée...A première vue, on pourrait penser avoir affaire à un groupe de débilo-grind, tout du moins quelque chose de plutôt "pas sérieux". Les fans auront reconnu la probable dédicace à South Park (ou pas ?), du moins moi je l'y ai vue (à cause d'un épisode portant le même nom). Bref, toujours est-il que CS est un pur produit Death, et n'a rien à voir avec un Ultra Vomit.
On trouve dans ce groupe pas mal de choses positives, à commencer par des riffs en aller-retour du type "4 temps 4 notes" très Cannibal Corpse, ou bien encore des passages lourds et rythmiques à la Unleashed. L'influence Cannibal Corpsienne revient cependant bien plus souvent, que ce soit dès le début d'Horr-Aura, le premier morceau, dans A Furious Myusty Taste et beaucoup d'autres passages.

En fait, les riffs s'avèrent sympathiques, mais ça reste du Death et seulement du Death. Je n'ai par contre quasiment pas relevé de riffs ultra-techniques dans le genre de celui du début de "Drowning In Viscera" (Gore Obsessed). Tout cela reste quand même bien pensé et bien composé. La démo technique n'est pas à l'ordre du jour, les riffs sont tous plus ou moins faciles à reconnaître et analyser. Pourtant, rien ne marque vraiment.

Musicalement, l'identité n'est pas encore vraiment encrée. C'est la voix qui m'a le plus plu. Mêlant rocailleux semi-aigü et grave, parfois guttural, j'y ai trouvé une intonation, une finalité dans le phrasé très sympa. Seul problème, il y en a vraiment trop. Du chant encore et tout le temps, ça s'arrête quasiment jamais. Dommage. La basse quant à elle ne se fait pas vraiment entendre tant que les autres instruments jouent, sauf à l'écoute au casque grâce au module d'ajout de basse. Niveau batterie, on a là aussi de bonnes lignes, bien exécutées et avec un bon son, la caisse claire sonne bien, les cymbales ne résonnent par contre pas assez à mon goût. La grosse caisse, sans l'ajout de basse, sonne ultra-triggée, ça ne gêne pas quand on a l'habitude mais en y prêtant attention ça finit par déranger.Le jeu est quand même très bon et ce serait être hypocrite que de dire que c'est en dessous.

Petite mention spéciale à "Sweet Intermezzo", un morceau samplé dans lequel un guilleret gentillhomme aiguise quelques instruments de choix en accompagnant en sifflant un morceau de musique classique, sur fond de gémissements apeurés et baillonnés...Quand la tronçonneuse se met en marche, c'est un véritable délice.
Bref si je devais faire le bilan rapide de ce skeud, je dirais que c'est une très bonne approche du Death chirurgicopathe ("Extreme Neuronal Disease" et "Psychopath Trip" représentent bien cet univers très...classique dans le Death, tout autant que le rond CD qui propose l'image de différents instruments chirurgicaux en négatif). La recherche d'une identité propre au groupe me semble bien engagée, et je ne donne pas cher de la nuque d'un headbanger au premier rang d'un de leurs concerts...

Encore un effort les gars, vous êtes sur la bonne voie ; )








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