Cet album est la réédition du troisième album d’Epica, sorti en 2005, sous le même nom sans le 2.0.

Sorti en 2017, cet fantastique voyage épique comme son nom l’indique est pratiquement instrumental et totalement exempt de metal, ce qui fait logiquement partie du style du groupe. Ne cherchez pas dans les vingt titres ici proposés une note de guitare, ni un coup de caisse claire, (ah si, juste sur le dernier morceau « Quietus ») ni encore de growl de sieur Jansen, tout est purement symphonique et orchestral, réarrangé et remasterisé par rapport à l’original.

Seules « Trois vierges » « Solitary Ground » font apparaître au détour d’un clavecin, d’une flûte traversière et d’un piano la divine Simone Simmons pour notre plus grand bonheur, comme une vision de pureté dans ce maelström endiablé de violons, cuivres et percussions belliqueux.

Il me semble que la musique était la bande originale d’un film néerlandais nommé Joyride, il faut donc être un grand amateur de musique de films pour s’immerger dans ce voyage, le musique est superbe, divine et stimule notre imagination, mais le fait d’être un fan d’Epica ne vous aidera aucunement à l’apprécier, à part pour « Quietus » et son atmosphère médiévale et lyrique.

Vous pourrez de plus comparer avec la version de 2005, puisque les 2 CD sont disponibles ensemble. Une œuvre totalement à part, magnifique, unique ! Ceci étant, j’aimerais bien voir le film maintenant...