Les troubadours de Blind Guardian reviennent de leur périple à travers de nouvelles contrées légendaires pour nous en conter le résultat à travers " A twist in the myst ".

Les voyageurs amateurs de heavy symphonique pourront sans crainte venir faire une halte près de cet album, qui conserve les éléments clé de Blind Guardian, à savoir, un son guitare typique, aux mélodies particulièrement travaillées, et surtout ce timbre de voix fabuleux d’Hansi Kürsh, mêlé à des chœurs permanents. Les vocaux ressortent en effet particulièrement sur " A twist in the myth ", et si le son n’est pas sans rappeler " Nightfall in middle Earth " sur certain titres (9. " Skalds&shadows "), des parties plus festives (bienvenus dans les tavernes de vieux marins avec 3. " Turn the page ") viennent dorénavant s’ajouter aux ambiances médiévales et fantastiques.
Blind Guardian choisi alors de plus jouer sur les mélodies et sur les ambiances que sur le coté de virtuosité (parfois rébarbatif du heavy métal) pour développer un album tout en retenue calculée, et qui éloigne son auditeur des champs de bataille au profit d’une veillée d’arme dans quelque mythique auberge. Attention, ça claque tout de même au niveau des fûts et de la rythmique, pour conférer à " A twist in the myth " une alchimie parfaite à travers des compositions à la fois entraînantes et harmonieuses.

Il n’y a pas que la coupe du monde qui compte ces jours ci, et les supporters déçus pourront du moins se consoler avec les quelques notes de cet album, sur ce coup là, c’est l’Allemagne qui l’emporte haut la main.