Crée en 1997 suite à un projet de Clint, As all die n’obtient sa formation définitive qu’en 2004 avec l’arrivé d’un deuxième membre : Aries. Le duo américain évolue dans le registre d’une musique ambiante très industrielle, inspirée directement des grandes époques de conflits mondiaux, notamment de la première guerre mondiale.

Et le moins que l’on puisse dire à propos de « Victory », c’est que cet album ne sera pas le plus festif de l’année ! Des percussions froides, martelées, des synthés lugubres, des sons métalliques répétés en boucles et des samples proches des sonneries d’alarme post bombardement, voilà quelques éléments présents de manière constante. Et quand par-dessus arrive un chant hurlé ultra saturé, ou un chant clair résonnant comme sur les parois d’un bunker, brr, voilà des ambiances directement tirées d’un camp de torture le plus obscur.
Pour les amateurs d’ambiant, nulle pitié ici, nuls sentiments, les sons qui écorchent nos oreilles se rapprochent plus de formations d’indus pur telles que Brighter Death Now ou Megaptera que de Raison d’être ! Le décor est posé… malheureusement, et rapidement, la musique d’As all die se voit plus agaçante que dérangeante, voir même carrément inaudible. Il faut dire que les conditions sonores ne sont pas fameuses, et mieux vaut regarder cet album en tant que performance plutôt qu’avec une optique de musicalité.

Hormis l’intérêt pour l’ouverture d’esprit, et le coté non conventionnel, ces 40minutes pour 4 titres (dont un live) donnent de longues plages de sons purs, totalement inaccessibles, sauf pour les puristes du genre, à ne pas mettre entre toutes les mains.