Sont fous ces romains ! Pas tant que ça à vrai dire .... ce groupe de six italiens qui a débuté en 1996 et sorti 4 démos, sort aujourd'hui leur second album, "Devil's Bridge" mixé aux Jailhouse Studio's (Danemark) sous la direction d'un certain ... Tommy Hansen (Helloween, Pretty Maids, TNT, Beyond Twilight, etc). Alors non, THE PROWLERS savent ce qu'ils font et nous balancent un album hyper carré et pro avec un gros son; l'Italie essaie de passer en force et....y parvient cette fois-ci....

Dès le premier titre et une gentille intro synthé, ils envoient la sauce spaghetti avec un ' Alone in the dark ' bien péchu, et power heavy avec un excellent chanteur à la voix caractéristique du style ( aigue ) mais qui assure incroyablement, Bruce Dickinson n'a plus qu'à aller se rhabiller. La rythmique est également un des point fort, avec une basse bien en évidence, et une batterie qui ose la double pédale sans complexe. Niveau guitares, on fait fort aussi avec une solo qui nous promet de belles envolées, et une rythmique qui varie et qui propose pas mal de breaks. Non, coté technique c'est fort. N'oublions pas également les passages synthés dits ' progressifs ' , des petites accents modernes ici ou là, ou des touches de piano...

Donc tous les titres sont dans le domaine heavy power / speed, avec des mélodies pas forcement prédominantes mais qui nous incite à ré écouter plusieurs fois le cd pour bien s'en imprégner. Ce groupe m'a légèrement fait pensé à Pyramaze, dans le domaine power catchy du heavy. Décidément, ce groupe ne rigole pas et il est quasi impossible de trouver à redire sur un tel album car que ce soit la production impeccable, la technique, les compos, tout est millimétré et calé à la perfection.
Manque d'originalité ? Même pas car des titres comme ' Acid one ' proposent des passages plus modernes et électroniques qui passent parfaitement bien et apportent un plus ...
Une seule conclusion s'impose alors. Quand on a affaire à un grand groupe, il faut le reconnaître, et conseiller tous les amateurs de heavy metal de vite se procurer cet opus qui brûle les doigts...