La Suisse…un bien beau pays réputé pour son exportation de fromages ou de bonbons aux plantes, mais également pour une scène métal qui sait de temps en temps faire parler d’elle ! Stoneman en sont ainsi les nouveaux représentants et tentent visiblement avec « Sex.drugs.murder » de se faire une place dans la scène métal electro/indus.

Le visuel n’est pas un aspect à négliger et souvent une simple photo peut être très révélatrice du contenu musical ; et malheureusement de ce coté là, les yeux découvrent effrayés un groupe visiblement fier d’abhorrer force breloques et tatouages, pastiche hybride de Rammstein et Deathstar. Mais faut-il juger si vite ? hélas encore une fois oui car l’écoute de l’album procurera exactement la même sensation. La base musicale de Stoneman se bâtie sur une structure classique, mais ayant fait ses preuves par le passé : un très gros son avec grosses guitares, parfois syncopées façon neo métal typique, et gavée de samples et d’effet électroniques. Jusqu’à la, pas de quoi fouetter un chat, alors pourquoi cette sensation étrange de vague dégoût qui apparaît au fil des titres ? et bien tout simplement car chaque morceau rappelle une autre formation : Marilyn Manson, Rammstein, Pain, Deathstars, Rob Zombie voir Undercover Slut…et bien d’autres se retrouvent mixés et recrachés sans complexe par Stoneman qui visiblement a du mal à différencier influence et plagiat. Même le chant féminin présent sur 2 pistes rappelle Liv Kristine période « Musique » en particulier sur 4. « Protect me » (si Theatre of Tragedy recherche une nouvelle chanteuse, contacter Stoneman…). Seul un 5. « Atomic holocaust » survolté et une reprise de JJ Cale tentent de faire une percée, en vain, l’inspiration déjà mise à mal s’effiloche sur la fin de l’album.
Seuls ceux ne voyant pas plus loin que leurs oreilles trouveront peut-être un vague intérêt à ce « Sex.drugs.murder » caricatural (faut il en plus parler du clip ?) les autres prépareront les tomates.