CHRONIQUES D'ALBUMS




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KAYZER
Frame the world...hang it on the wall [ 2006 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 48.45 - Style : Thrash'N'Roll
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.scarletrecords.it
Contact groupe : http://www.kayser1.com/ http://www.myspace.com/kayser1
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 15 novembre 2006 - Chroniqueur : SAVINI
 

"Frame the world...hang it on the wall" est le deuxième album de Kayser, avant tout connu comme le groupe de l'ancien chanteur de Spiritual Beggars Spice, et si Kayzer a parfois pu être présenté comme un croisement entre Slayer et Spiritual Beggars, il faut quand même bien reconnaître que ce dernier tire plus du second que du premier.

Le principal reproche que l'on pourrait faire à ce groupe, et surtout à cet album, est que ces deux styles ne se mélangent pas réellement. Ils se côtoient mais ne se parlent pas vraiment. L'album commence comme un pur disque de speed-thrash à la sauce suédoise tout ce qu'il y a de plus conventionnel ("The Cake") puis dès le troisième morceau ("Evolution") on change complètement d'univers et on oscille entre stoner, hard rock bien gras à la Black Label Society ("Turn To grey") et même parfois, ce qui est plus surprenant mais loin d'être inintéressant, grunge à la Alice In Chains ("Absence"). On pense bien sûr également parfois à Black Sabbath ou plutôt à Down (voir l'interlude sur "Not Dead Yet" ou le titre "Fall") et sur la fin, comme pour dire que la boucle serait bouclée, on revient à quelque chose du plus agressif et de plus rapide avec "Born into this" et "Jake".

Qu'on ne se méprenne pas, tout cela est extrêmement bien exécuté et surtout terriblement efficace, on ne s'ennuie pas une seconde à l'écoute de cet album qui tape juste en piochant avec un goût certain dans ses diverses influences qui sont -est-il besoin de le préciser?- de qualité. Seulement, aussi sympathique que cet album soit, il lui manque tout de même un petit côté aventureux, quelques passages qui ne feraient pas immédiatement penser à tel ou tel groupe. Bref il lui manque une patte, une façon d'assaisonner le tout qui lui serait propre.
A réserver donc aux inconditionnels du genre.








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