CHRONIQUES D'ALBUMS |
||
TOUTES LES CHRONIQUES | ÊTRE CHRONIQUÉ | ÊTRE CHRONIQUEUR |
BEREAVED The Spirit Driven By Hate [ 2006 ] |
|
- Durée : 55.32 - Style : Thrash / Black | |
Informations : | |
Interview : | |
Contact label : | |
Contact groupe : | |
ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
|
Chronique : 26 novembre 2006 - Chroniqueur : | |
Des Japonais qui shreddent, vous en rêviez ? Bereaved l'a fait ! Venant tout droit du pays du soleil levant, le groupe distille un Thrash Black teinté de Hard qui surprend pas mal. Avec "The Spirit Driven By Hate", Bereaved frappe fort en Occident. Les Oncles Sam aux yeux bridés envoient la sauce direct après une intro de mise. Un riff Thrashy à la puissace ultra-efficace, des relents Black par-ci, un passage Death par-là, les structures s'enchaînent correctement et la fluidité du morceau nous permet d'apprécier encore plus l'efficacité du tout. Cet "Eruption Of Violence" est sûrement le morceau le plus réussi de l'album. On notera quelques bons titres comme "Unquenchable Thirst", un mélange propre et détonnant de tous les styles ci-dessus cités, des riffs vraiment entraînants, les japonais n'ont pas fait les choses à moitié. Entre guitares harmonisées et breaks hallucinants, tout est fait pour nous frapper en pleine face, sans pour autant se contenter du déjà-vu. En effet, sur cet album, bien que rien ne soit révolutionnaire (difficile de nos jours), pas mal de passages ont des sonorités un tant soit peu identitaires. On peut citer quelques références (Exodus et SURTOUT Slayer, ça s'entend bien), mais seulement en ce qui concerne certains riffs. Aucun morceau ne calque vraiment ceux des influences. Le niveau est au rendez-vous, et on n'a pas grand chose à reprocher au combo... Si ce n'est la voix. Aigüe et éraillée, avec parfois un tout petit fond dans le braillage qui atteint les fréquences "parlées" (écoutez vous comprendrez ce que je veux dire !), elle se répète à longueur de temps et on a aucune variation. Pour un enregistrement de cette qualité, des doublages, des modifications de champ ou de volume, des effets, bref, des variations auraient été vraiment un must. Mais ne blâmons pas nos amis Japonais, après ces quelques métaphores et clichés ridicules que je viens d'employer, je vais me rattraper en leur donnant une bonne note très méritée (car il faut aussi prendre en compte le flop quasi constant du Metal asiatique en Occident). Good work ! | |
AUTRES CHRONIQUES DU GROUPE | |
| |
TOUTES LES CHRONIQUES ÊTRE CHRONIQUÉ ÊTRE CHRONIQUEUR |