CHRONIQUES D'ALBUMS




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KILLSWITCH ENGAGE
As daylight dies [ 2006 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 44.11 - Style : Metalcore
Informations :
Interview :
Contact label :
Contact groupe : http://www.killswitchengage.com http://www.myspace.com/killswitchengage
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 27 novembre 2006 - Chroniqueur :
 

Pour ceux qui ne les connaissent pas encore, Killswitch Engage est LA référence en matière de métalcore et NWOAHM (la version américaine). Avec seulement deux galettes, le combo s’est vu propulser fer de lance d’un mouvement en ébullition.
Nous en sommes donc au troisième album, dit de la « maturité » alors, va – t’on consacrer Killswitch Engage?

Oui, on devrait. "As Daylight dies" est un album réussi, beaucoup plus complexe dans ses constructions, plus innovant mais toujours très fluide. Il fait parti de ceux qui font avancer - le métalcore en avait bien besoin - en ne se figeant pas qu’à un style. En effet, quand on écoute Killswitch Engage, on a l’impression que le groupe n’arrive pas à se décider entre l’émo, le gros métal, le symphonique et le heavy. Des passages atmosphériques ont même fait leurs apparitions ou le groupe se débrouille d’ailleurs très bien.
Côté son, la production a fait le choix d’un son plus crade sur les guitares, moins parfait que sur "The end of heartache". On distingue du coup, moins bien la batterie mais le son de l’album reste tout de même de bonne qualité.

Les parties chantées avec la voie mielleuse de Howard Jones sont beaucoup plus présentes, la galette pouvant du coup apparaître moins agressive que les précédentes. Mais rassurez-vous, "As Daylight dies" garde les essences de Killswitch Engage, des à-coups partout, des mosh-part et des passages mid-tempo à foison. Les gros breaks hardcore ne sont pas prêts de quitter le combo!
Globalement le groupe se renouvelle beaucoup plus qu’avant, ce qui fait que l’on ne s’ennuie pas.

Cependant, les alternances trop fréquentes ou trop rapides chant clair/chant beuglé du cd, parfois même superposés, posent un gros problème. On regrettera également les passages ou le chant mal placé, nuit à l’instrumental (le chant clair sur "the arm of sorrow").

Killswitch Engage a prit un risque en sortant cet album car il ne paraîtra pas aussi efficace que les cd métalcore usuels. Cependant on ne peut qu’admirer un groupe, qu’on sait maintenant présent à faire bouger un style qui a tendance à se figer.








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