C’est en décembre 2000 que le groupe 7th nemesis naît dans la région parisienne. En 2002, les membres de l’époque enregistrent une première démo exclusivement distribuée aux magazines et webzines. Fort de nombreuses critiques élogieuses, ils seront contactés par Skull fucked prod et enregistreront un split avec Punishment (2003). Après deux ans d’inactivité ainsi qu’un changement de line-up les parisiens nous reviennent avec leur premier album « Violenta Imperatrix Mundi » premier épisode d’une tétralogie à venir.

C’est donc avec la petite intro bien angoissante de "Forsaken" que l’on rentre dans l’album. On se rend compte dès le départ qu’ici on flirt beaucoup avec le death tant au niveau des instru que de la voix, qui joue dans un registre grave certes classique mais pas pour autant inintéressant avec quelques effets plus aigus bien placés. Le son est pointu et bien ciselé. Les guitares et la basse sont travaillées, on a le droit à des changements de rythmes originaux et judicieux ainsi qu’à quelques riffs qui feront bouger la tête des deatheux qui se respectent. De plus la batterie percutante relève agréablement le tout par sa précision et son efficacité. Effectivement si on ne l’a pas assez dit, le death est très présent dans cet album mais sans tomber dans le blast abusif à toutes les sauces. A noter des passages calmes assez envoutants, comme dans le titre "Severance", et qui ne choquent pas par rapport à l’ambiance générale du cd malgré ce que l’on pourrait penser. Coté paroles, le chant est anglophone, les textes sont recherchés et plutôt sombres.

En conclusion le groupe joue sur pas mal de tableaux et en sort un métal aussi violent que progressif dans les structures, brutal et subtile à la fois, où la technique n’est pas négligée, avec des compos riches et une ambiance sombre ce qui ne donne qu’une envie c’est d’aller voir ce que ça donne sur scène.
Pour tous ceux qui souhaitent découvrir ce groupe l’album complet est en téléchargement gratuit sur leur site internet !