CHRONIQUES D'ALBUMS




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VEHEMENTER NOS
Vehementer Nos [ 2007 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 41.29 - Style : Black Metal Progressif
Informations :
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Contact label : http://www.osmoseproductions.com
Contact groupe : http://www.myspace.com/vehementernos http://www.myspace.com/vehementernos
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 26 janvier 2007 - Chroniqueur : ORPHANAGE
 

Hé oui. On aime le Black Metal ! Mais qu’est ce qu’on peut l’aimer alors ! Et pourtant, ce n’est pas sans avoir eu des doutes sur son intégrité idéologique ! Parce que le corpse paint, la provocation pseudo satanique devenue une convention « commerciale malgré eux », pourrait-on dire, les titres à rallonge qui ne veulent rien dire, les scandales et les blasphèmes du dimanche, tout ça, on sait très bien ce que c’est. Et qu’on l’avoue ou non, on s’est quand même posé des questions : continuer à aimer cette musique remplie de contradictions, si puérile dans son attitude extra-musicale ? Et finalement, la réponse s’imposait : oui. Parce que pour nous, il n’y a que la musique, rien d’autre. Alors on continue à écouter religieusement ( !) ses albums de Gorgoroth et Mayhem, en se disant que malgré leur attitude, ils savent faire du son, du son exceptionnel !

Et puis un beau jour, on tombe sur un album, presque par hasard. Un album d’un groupe français qui s’appelle Vehementer Nos et qui joue du Black Metal progressif. On se documente rapidement, et on lit que le groupe inclut du violon dans sa musique, qu’il écrit en français, et qu’il est l’une des nouvelles signatures d’Osmose. On n’attend pas plus longtemps et on insère l’album dans le mange-disque, histoire de voir ce que ça peut bien donner. Et là, tout ce que l’on pouvait avoir comme préjugés sur le Black metal ou même la scène extrême en général, s’envole. S’envole loin, très loin. On savait qu’on avait des raisons d’adorer le Metal extrême, que même si on n’y pensait pas toujours, on savait qu’au fond de nous se trouvaient plein d’arguments justifiant nos dépendances pour ce type de musique. Mais on ne se doutait quand même pas que ce premier album de Vehementer Nos allait devenir le flambeau de notre amour pour la musique sombre et violente que nous connaissons si bien. Pourquoi ?

Il ne peut en être autrement. « Contre le cycle » débute, sans prétentions, mais déjà on devine que ça va être grandiose. Les chœurs murmurés, deviennent de plus en plus beaux et oppressants, finissent par exploser, accompagnés de guitare électrique, puis un break acoustique vient pleurer sur les prémisses d’une très grande composition, alors qu’un violoncelle saigne toute sa tristesse. Puis tout s’emballe. Oui, Vehementer Nos fait du Black Metal. Mais un Black Metal d’une richesse et d’une beauté absolument sidérante. Par moments, il se fait symphonique, alors que des nappes de claviers soufflent sur les rythmiques impétueuses et que la mélodie du violon confère tout la majesté à la musique. Par autres instants, il se montre lancinant et dangereux, lourd et mortuaire. Mais le groupe sait très bien ce qu’il fait. Son univers est tourné vers un ciel noir, vers des palais assombris, et ce premier album et digne des paysages les plus impériaux et les plus grandioses. Vehementer Nos donne la preuve que le Black Metal peut conserver toute sa hargne et sa haine, tout en étant travaillé, complexe et surtout mélodique. Une remarque que nous avions pu faire il y a 13 ans à la sortie d’un certain « In The Nightside Eclipse », et que cet album là donne envie de refaire, et ce d’une manière particulièrement emphatique.

Vehementer Nos est loin des clichés Sataniques de Dark Funeral, des visions guerrières fatigantes d’un Marduk ou de la haine gratuite de tant de groupes de Black Metal. Lui, se montre tour à tour évanescent (la sublime fin de « Les Dévastés »), complètement mélancolique (« Seuls ») et submergé par la rage (« Absurde »). Mais citer des titres est inutiles, les 5 qui composent cet album forment une entité entière, une très grande page dans l’histoire du Black à vocation mélodique (et peut-être plus qui sait ?), et alors qu’il arrive de penser en l’écoutant à un Anorexia Nervosa plus modeste ou un Limbonic Art plus introverti, on se rend compte que ses essences nous submerge, ce qui, est-ce utile de le rajouter…est plus qu’un bon signe !

Je ne sais pas vraiment si Osmose nous en sort souvent des comme ça…mais ce qui est certain, c’est que le premier qui me dit que je trouverai des albums d’une telle qualité dans mon jardin en cas de séisme violent…il aura ma mort sur sa conscience !








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