Les français de PYRO ont toujours su avoir un entourage de qualité professionnellement parlant. Ils ont côtoyé ainsi Renaud Hantson (Satan Jokers, Furious Zoo), Armando Ferreira (H Bomb, Shine, Angra), Eric Fermentel (le chanteur de Blackwhite, Deborah Lee, Renaud Hantson)… Et ce quatrième album s’inscrit toujours dans une vieille tradition hard rock des années 70/80’s, vieux routards en cuir clouté ou fans de groupes plus old school, l’entrée est par ici :

« Stab in the black » possède tout ce que les jeunes metalleux détestent. Ici pas de rapidité exacerbée, de puissance et de déchaînement de violence. PYRO renoue avec la vieille école, et il faut bien dire que dès les premières écoutes, il en ressort une nette influence AC-DC période Bon scott, à vrai dire pour mon plus grand plaisir. Certes la voix n’est pas identique et « moins rodée « ( qui a dit alcoolisée ? ) , légèrement trop linéaire, mais on s’y croirait presque. Surtout au niveau des riffs de guitares et du son d’époque : simple et efficace ( même si la production aurait pu être encore meilleure ). Des titres donc pas forcement riches et hyper complexes, bien au contraire, tout est épuré, l’accent est mis sur l’accessibilité, et surtout, surtout, le ROCK’N ROLL ! On ne cesse pas un seul instant de taper du pied, on suit la cadence, et même si certains tires auraient mérité encore plus de folie « hard » ou de mélodies plus percutantes et entraînantes, l’ensemble est plutôt réussi et convaincant. Quelques notes bluesy, du rock, du groove, du hard, tout y passe et par conséquent, devrait satisfaire les amateurs du style 70’s.