CHRONIQUES D'ALBUMS




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SHINING
V Halmstad [ 2007 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 41.53 - Style : Metal Dépressif
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.osmoseproductions.com
Contact groupe : http://www.shiningangst.se http://www.myspace.com/shininghalmstad
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 13 avril 2007 - Chroniqueur :
 

« Shining » nous présente ici le cinquième volet de la saga « The Black Era », « Halmstad ». Le groupe a lâché « Avantgarde » pour « Osmose » qui décidément signe de bien bonnes choses en ce moment. Depuis dix ans maintenant « Shining » s’est forgé un nom et est devenu une référence incontestable dans son style black métal dépressif et maladif. Le style de cet album se situe plus dans la continuité de « The Eerie Cold » le précèdent, avec quelques éléments de « Angst », le troisième volet, que de ses débuts.

Préparez vous, car la noirceur du monde de Shining laisse entendre qu’il n’y a plus d’espoir, laissez vous dériver vers une lente dépression et laissez la souffrance vous entrainer dans une longue descente vers le suicide.
L’album commence sur un riff en down tempo classique du style de « Shining », et la production se révèle tout simplement énorme. « Shining » a mis les moyens et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ça ne change en rien les ambiances. Après un riff puissant, grosse production oblige, qui diffère un peu de ce que nous connaissions, arrive une splendide partie de guitare classique agrémentée de leads acoustiques comme il y en aura beaucoup et pour notre plus grand plaisir sur cet album. Le tout s’enchaîne sur un solo très maîtrisé et empli de feeling. La basse agrémente parfaitement les parties et le batteur « Ludvig Witt », remplace « Hellhammer » à la perfection, ses parties étant particulièrement soignées et collant idéalement avec la musique.
La voix de « Kvarforth » est ici assez différente, les gémissement sont moins présents que sur les précédents opus, mais l’approche vocale est très soignée et même si l’on est déstabilisé au début, ses lignes de chants se révèlent fantastiques tout au fil de l’écoute et toujours emplis d’émotion.

« Längtar Bort Från Mitt Hjärta » débute sur une partie de guitare acoustique suivi de lead très lover style « Scorpion » mais vraiment sublime, c’est ce que s’avère être le cas pour tous les passages mélodiques de cet album, c’est beau mais toujours dérangeant et sombre. C’est suicidaire, mais c’est dans un aspect romantique que le voyage se fait. La partie suivante nous montre l’efficacité du batteur sur un riff typique de ce que fait « Shining » avec le gros son et les leads de guitares toujours présents agrémentent parfaitement les riffs. Le morceau se termine sur une nouvelle partie acoustique, je vous disais qu’il y en avait beaucoup, les légers samples en arrière plan et la voix féminine, laissent l’auditeur pénétrer dans l’ambiance si particulière.

Grosse puissance pour « Låt Oss Ta Allt Från Varandra », le troisième morceau avec un début très Doom, limite « Katatonia » quand le riff part en mid tempo. Ensuite c’est une partie de piano tout simplement fantastique qui fait son entrée, un piano empli de mélancolie et de tristesse, une femme qui pleure et un violoncelle incroyablement beau et bouleversant qui élève à son paroxysme cette ambiance de désespoir, surtout avec la voix de « Kvarforth » qui rentre en scène. Un solo qui sonne très « Marty Friedman » viendra fermer le morceau.
Une approche plus Death pour le début du quatrième morceau, puis à nouveau ces splendides guitares acoustiques et un chant de dément de « Kvarforth », on sent la douleur dans la voix, on attend qu’il y mette fin, tellement on se sent oppressé. La fin très « Pink floyd » période psyché laisse une nouvelle fois se rendre compte de la technicité des musiciens.

Une reprise de « Moonlight Sonata », ici ré intitulé « Åttiosextusenfyrahundra » compose le cinquième morceau, c’est tout bête, mais la façon dont elle est arrangée par sieur « Kvarforth » et avec sa voix en fond, apporte une autre émotion et une dimension différente à ce morceau culte de « Beethoven ».
« Neka Morgondagen » clôture cette splendide pièce musicale, des riffs puissants, de la guitare acoustique et un solo très jazzy par-dessus, du down tempo bien lourd. Au final, pas un morceau ne sera en dessous dans cet album.

On ne sort pas indemne de l’écoute, il vous en faudra d’ailleurs plusieurs, pour comprendre Halmstad et digérer tout ce qui le compose. Il est résolument différent de ces prédécesseurs, mais dans la lignée logique de « The Eerie Cold ».








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