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MESSIAH'S KISS Dragonheart [ 2007 ] |
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- Durée : 45.15 - Style : Heavy Metal | |
Informations : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 03 mai 2007 - Chroniqueur : SAVINI | |
« Dragonheart » est le troisième album des allemands de Messiah's Kiss et le moins que l'on puisse dire, c'est que décrire la musique de Messiah's Kiss n'est pas quelque chose de très compliqué. C'est un croisement entre Judas Priest et Dio en plus bourrin (la ressemblance au chant sur « When The Falcon Cry » est particulièrement flagrante), la classe en moins. On pourrait sans fin partir à la chasse au plagiat. Le titre « Dragonheart » ressemble à du Painkiller pur jus auquel on aurait ajouté, pour le coup, un chant proche de celui de Boltendahl de Grave Digger. Le titre suivant « Thunder Of The Night », qui est accessoirement un très bon morceau, commence un peu comme « Delivering The Goods » de l'album Killing Machine du Priest. Sur le dernier titre « The Ivory Gates », le chant de Mike Tirelli se fait parfois plus éraillé, plus proche de celui d'un Blackie. Bref, on pourrait quasiment passer ainsi tous les titres en revue...Paradoxalement, il n'y a pas tant que ça de changements d'atmosphères, de changements de rythme que ça et on retrouve souvent le même format avec des titres qui envoient la purée sans trop réfléchir avec un manque de finesse et de subtilité assez regrettable (« The Ancient Cries », « Steelrider »). Comme pour tous les albums que l'on maîtrise sur le bout des doigts dès la première écoute (parcequ'ils ne font que pomper avec plus ou moins de bonheur les vieilles gloires du Heavy Metal), on se lasse très vite, même si ce « Dragonheart » reste assez largement supérieur à son prédécesseur, le très moyen « Metal ». Alors qu'un groupe comme Triosphere arrive, avec globalement les mêmes références, à proposer une musique moderne et personnelle, Messiah's Kiss s'enferme dans le rôle d'un tribute band...de qualité certes, mais de tribute band quand même. Atteindre un tel niveau de professionnalisme (à ce niveau là il n'y a rien à redire c'est très bien fait et bien produit par Herman Frank) sans posséder la moindre once de personnalité a toujours quelque chose de légèrement pathétique. L'absence totale d'originalité se retrouve même au niveau de l'artwork avec ce dessin de Luis Royo qui a récemment inspiré un nombre assez incroyable de pochettes Metal. Un disque honnête mais dénué de tout génie qui s'écoute sans déplaisir. Pas plus, pas moins. | |
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