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MONKEY HOLE Termites Don’t Respect The Temple Of God [ 2007 ] |
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- Durée : 36.38 - Style : Metal/Hardcore | |
Informations : | |
Interview : | |
Contact label : | |
Contact groupe : | |
ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 30 juillet 2007 - Chroniqueur : GOHR | |
Après un premier enregistrement en fin 2003 et après avoir joué dans certains gros festivals de métal extrême Monkey Hole revient avec un second enregistrement de qualité, garantie par la présence de Bjorn Engelmann aux manettes (entre autre Soilwork et In Flames). Néanmoins « Termites don’t respect the Temple of God » ne possède pas le son conventionnel de ces derniers et fait partie de ces albums difficilement classables qui n’obéissent à aucune logique. Un pied dans le Néo-métal, côtoyant le Punk/hardcore avec aisance et survolant le Grindcore de temps en temps Monkey Hole est difficilement identifiable. Néanmoins ses titres possèdent tous des points communs relevables. Tout d’abord un élément propre à tout les morceaux : des guitares polyvalentes. A l’image d’un vieux « System of a Down » le combo apprécie les plans de guitares syncopés sans queue ni tête, associés à des riffs plus métal et lourds, voir des plans clairement Punk souvent supports à des refrains accrocheurs. En ce qui concerne la section rythmique ni la basse ni la batterie n’opèrent dans la technique, elles préfèrent toutes deux donner corps à la musique sans trop empiéter dessus ; en effet cela détruirait l’essence même du groupe : l’humour. L’humour est la marque de fabrication du combo puisqu’il remplit tout l’album. Que ce soit les chœurs déjantés, la voix sortie tout droit d’un dessin animé, les surprenants cassements de rythmes, la présence inopinée d’un accordéon en fin de « Cosmic Blood » etc. Monkey Hole parvient sans cesse à surprendre et à amuser. Cependant, attention, comme le révèlent les textes ce n’est pas un humour gratuit et de mauvais goût digne d’un Gronibard mal inspiré, mais un humour dérangeant qui révèle un malaise. Nous sommes ici dans le registre du grotesque, l’humour est une sorte de rire jaune face à une sérieuse impression de désespoir comme si la mort rodait dans l’album. Monkey Hole a donc avec « Termites don’t respect the Temple of God » mis au point un album intéressant. Cet album n’est pas seulement brutal et barré mais possède aussi une certaine subtilité qui n’est pas à la portée de tous les groupes évoluant dans un registre ou l’humour prédomine. Pour les amateurs de Terroristars, Dillinger Escape Plan ou encore SOAD. | |
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