Le label magna carta ne propose pas forcement que du progressif plutôt rock mais aussi des groupes plus heavy / speed comme le montre le tout nouvel et second album des italiens de DERDIAN. Ces milanais sortent leur seconde saga de la guerre des dieux, dans un concept purement épique. Avec pas moins de six musiciens, le groupe nous livre là un album à rapprocher d’Hammerfall et autres Rhapsody, que les fans du style s’approchent !

Ce second opus est à vrai dire une découverte pour moi et une très belle surprise. Doté d’une belle pochette et d’une production impeccable, nous voilà face à 11 titres dans une pure lignée heavy speed épique. Beaucoup à dire sur un tel album. Tout d’abord la richesse des titres. Certes six membres, cela ne passe pas inaperçu, contrairement à Iron maiden (sic). Ici chacun prend une part active à la conception et la réalisation des titres et cela se ressent, s’entend. Le synthé propose une ligne progressive, s’envole dans des élans mélodiques et symphoniques survoltés. Gros travail également sur les guitares, qui proposent solos et cavalcades rythmiques des grands jours. Le rythme général de l’album d’ailleurs est assez soutenu, passant de passages mid tempo, progressifs à des parties beaucoup plus speed. Puis le chant. Le chanteur Joe possède un chant parfait et qui se fond totalement dans les compos. Il ne sur-joue pas, il ne hurle pas façon aigüe, non, tout passe comme une lettre à la poste, très agréablement.
La force de cet album hors mis la technique parfaitement maitrisée, c’est l’inspiration et les mélodies. Sur bien des titres nous avons à faire à des chorus épique. Parfois, nous pensons à du Stratovarius début de carrière croisé à du Rhapsody, bref des titres qui restent aboutis et captivants, d’un bout à l’autre. Bien entendu, le style a été à maintes fois exploré, mais bien qu'il commence à s’essouffler quelque peu, je parie sur ce groupe pour reprendre le flambeau épique avec brio.

Cette « nouvelle ère part.02 » s’annonce comme une très belle réalisation et devrait pleinement satisfaire les amateurs du genre, pourvu qu’ils ne passent pas à coté de cet opus durant leurs vacances estivales. Un travail d’orfèvre à ne surtout pas rater…