CHRONIQUES D'ALBUMS




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GROVES IN MIST
Mood Diary [ 2006 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 39.49 - Style : Dark ambient acoustique
Informations :
Interview :
Contact label : http://haarbn.com
Contact groupe : http://leftsound.narod.ru/ http://www.myspace.com/grovesinmist
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 02 octobre 2007 - Chroniqueur : Oceancloud
 

Groves in mist est un des nombreux nom à ajouter au CV de Lefthander, sorte de Dan Swanö russe déjà impliqué dans de nombreux autres projets tels que Sea of desperation, Raxa, Tenochtitlan…Ce multi instrumentiste semble apprécier de mener sa barque seul, et ce nouveaux projet ne déroge pas à la règle. Et je dois avouer que notre ami n’est pas dénué de talent…

« Mood diary » est sorti en décembre dernier sur un label russe, ce qui explique peut être pourquoi nous n’en parlons que maintenant. Musicalement, Groves in mist se situe dans un style dark acoustique très ambient, visiblement inspiré par Antimatter, et dans une moindre mesure Anathema. Cet album très sombre nous invite à un voyage, ou plutôt à une procession funèbre à l’orée d’une forêt épaisse, au crépuscule d’un soir d’hiver brumeux, lorsque le froid engourdi les sens, et la solitude noue la gorge. « Mood diary » étire lentement une palette de sentiments très noirs, entre nostalgie et désespoir, au gré de motifs mélodiques simples et répétitifs, presque hypnotiques. Lefthander mêle avec beaucoup de douceur de tristes harmonies au piano, des arpèges de guitares minimalistes, des nappes de claviers lancinants et quelques instruments à cordes lointains, pour créer des ambiances très noires, très profondes. L’acoustique règne en maître sur cet album, bien qu’un (bon) solo de guitares électrique vienne rompre cette souveraineté. Une boite à rythme est également présente sur quelques passages, mais sonne malheureusement trop synthétique et amoindrit leur portée émotionnelle. Pour en finir avec les points négatifs, parlons un peu du chant de Lefthander. Aucun souci lorsque qu’il murmure ou récite ses textes, son véritable chant est lui bien moins réussi, manquant de charisme et de consistance, il sonne parfois faux, ce qui est dommage car son timbre grave est plutôt agréable. Mais ces quelques inconvénients sont vite oubliés à l’écoute des mélodies poignantes et de l’atmosphère profonde qui se dégage de cet opus.

Bien sur, la lenteur et la répétitivité de l’ensemble en font un album difficile d’accès, qui demande un certain investissement pour rentrer dans l’ambiance et ne pas sombrer dans l’ennui. Mais qui réussis à s’imprégner de cette ambiance, aura du mal à en décrocher. Et je sais de quoi je parle…








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