Formé l’été 2006 The Grieving Process déboule déjà avec un premier album (signé chez Anticulture qui plus est!) sous le bras. C’est un peu tôt dirons les plus sceptiques. Ils ont cette fois ci à 100% raison.
La durée de l’album (8 titres pour 25 minutes) témoigne à elle seule d’un manque de maturité… le groupe a composé peu et rapidement, pressé de sortir un 1er album et leur label s’est empresser de les signer pour on ne sait quelle raison à vrai dire… sûrement une histoire de connaissances, car on ne retrouve pas du tout ici l’originalité et/ou la qualité à laquelle Anticulture nous a habitué ces derniers temps (avec des groupes comme Gutworm, The Senseless,…). Bref nous avons à faire à du brutal death fleuretant avec le grind, mais sans réelle saveur ni identité… « Assimilated deformation » est un album aussi court que chiant, et c’est là qu’on se dit que c’est grave. Certes techniquement c’est monstrueux et la production colle bien aux compos du groupe, mais vraiment ça ne passe pas. Plus on l’écoute, plus on s’ennuie.
Un groupe qui ressemble à 5000 autres, un album aussi court que commun et prévisible… vraiment que s’est-il passé dans la tête des dirigeants d’Anticulture?? Il y a tellement mieux dans le genre… à oublier de toute urgence!