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DREAM ARIA In The Wake [ 2005 ] |
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- Durée : 52.01 - Style : Pop/rock éclectique | |
Informations : | |
Interview : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 12 octobre 2007 - Chroniqueur : Oceancloud | |
Quator originaire de Toronto au Canada et emmené par le clavièriste/compositeur Don Stagg et la (très) jolie et (très) talentueuse vocaliste Ann Burstyn, Dream aria est un véritable tour du monde musical, tant les influences présentes sur ce disques sont vastes. Je suis d’ailleurs bien incapable de dire si ce disque a véritablement sa place sur un webzine métal/rock… Coller une étiquette simple à « In the wake » est un pari impossible, car se mélangent sur ce disque un nombre incalculable d’horizons musicaux. Rock, pop, progressif, world music, country, dance/electro, opéra…Chaque titre possède son propre univers, et ne ressemble en rien à son voisin, si bien qu’il faudrait presque une chronique pour chacun d’eux : « Spirit » ouvre le bal sur des influences indiennes, « In the wake – soul » est plutôt arabisant, tandis que « In the wake – body » sonne plus rock prog, « Blue lady » tourne sur des rythmes electro et « Pacis » carrément sur des beats dance, lesquels cohabitent avec un chant lyrique digne d’un opéra…Au détour des titres, on découvre des solos de guitares floydiens, des percussions orientales, des claviers atmosphériques…Et je pourrais continuer longtemps comme ça, vous l’aurez compris. Ce chaudron bouillonnant d’idées offre continuellement de nouvelles surprises, plus ou moins inédites et agréables. La meilleure d’entre elle est sans doute le chant d’Ann Burstyn, captivant de bout en bout par ses capacités extraordinaires. Elle peut sans problème passer d’un chant pop sucré à des vocalises d’opéra époustouflantes, Mais si cet éclectisme incroyable est la grande force de Dream aria, et lui donne sa personnalité, il en est malheureusement aussi sa grande faiblesse. Trop varié, sans véritables repères, cet album manque cruellement d’un fil conducteur solide auquel se raccrocher. Trop progressif pour être pop, trop pop pour être prog, trop « variété » pour simplement être « rock », « In the wake » démontre un remarquable travail de composition mais donne trop l’impression de se chercher, de ne pas savoir dans quelle direction chercher. Finalement peu de personnes pourront véritablement s’y retrouver dans ce melting pot d’influences. Les bonnes idées foisonnent et les musiciens sont vraiment très talentueux mais à vouloir ratisser trop large, Dream aria va probablement passer à coté de son public. Les fans de prog trouveront souvent ça trop mielleux, les amateurs de world music estimeront que le filon n’est pas assez exploité, etc, etc…Dommage. | |
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