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MY DARK SIN Libertas In Servitude [ 2007 ] |
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- Durée : 19.09 - Style : Black Death Metal | |
Informations : | |
Interview : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 15 octobre 2007 - Chroniqueur : Decembre | |
Par où commencer ? Déjà un petit « advertising » : ne cherchez pas à désélectionner l’option « shuffle » de votre lecteur en cours de route, c’est l’album qui est ainsi. Ceci est la dernière galette en date des italiens de chez My Dark Sin, « Libertas In Servitude ». A défaut d’avoir un rythme de production qui devrait tourner au cd annuel au vu de la kitcherie black de leur nom, c’est un bon album qu’ils nous proposent ici, six ans (rien que ça) après « Cogitationes » (2001). Hum… un album qui ne se compose quand même QUE de quatre titres, chacun flirtant avec les cinq minutes. Six ans pour nous pondre vingt minutes d’un black sans grande originalité ? Essayons de comprendre. C’est un mini album concept ? Apparemment ça serait un message envers les « catho-liberal-modern thoughts ». Certes, ça fait classe comme ça, mais en y regardant mieux à travers les paroles, j’ai eu du mal à retrouver le fil conducteur de la semoule. Bref ! Même s’il apparaît comme une étrangeté difficile à cerner, écoutons mes chers, écoutons. « Solitudo » nous balance dans un black aussi puissant qu’incisant. Crise de frénésie passée, black punko médiocro puis mid tempo et re frénésie et re mid tempo. Rien qui casse trois pattes à un canard jusqu’ici, goûtons à la suite du menu. Riff typiquement blackisant entame la marche du morceau « Infamita ». La déstabilisation est proche car il semblerait qu’on ait à faire à un black/hardcore. Oh et puis finalement non on va faire dans le black punko mid tempo fado, ah mais non ! Repassons à quelque chose de moins violent, insérons des cœurs et proposons un tout qui fait groover les épaules. Et puis non ! C’est pas drôle de ne pas pondre de la violence, repassons au darkest side avec « Libertas In Servitude ». Un morceau black qui n’a franchement rien à envier à Behemoth ou autre sound new wave du type très en vogue ces temps ci. Il m’a même renvoyé à l’ambiance générale du dernier Enthroned ("Tetra Karcist"), c’est vous dire … Il semblerait que la rédemption soit proche mes chers. Et c’est peu de le dire. « Far » se pose sur la fin de l’album comme l’étrangeté, enfin, justifiée. Ambiance violonesque qui a laissé le goût du déjà vu au placard, ponctuée d’accords mélancoliques à la guitare. Bientôt c’est un rythme calme qui vient ajouter son effet mélodramatique au reste. Pour vous donner une idée, le tout a un arrière goût de Dark Fortress, … ça n’est pas pour déplaire ! Pour résumer, un album qui pourrait être qualifié de prémices à quelque chose de plus grand pour la suite des évènements (à l’exemple de Chthonian)… Production et technicité étant au rendez-vous, mais la cohésion entre les morceaux laissant à désirer, j’émets des réserves ... A suivre. | |
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