CHRONIQUES D'ALBUMS




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DIE KRUPPS
Too Much History [ 2007 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 54.05+55.19 - Style : Metal indus/electro dark
Informations :Double cd compilation.
Interview :
Contact label : http://www.afm-records.de
Contact groupe : http://www.diekrupps.de http://www.myspace.com/diekrupps
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 27 octobre 2007 - Chroniqueur : S.Y.L.
 

Die Krupps ? non, rien à voir avec la machine à café. Mais si, voyons Stahlwerksymphony, The final option, Odyssey of mind ? toujours rien? Allons un petit effort car voici tout de même la nouvelle parution d’une des formations pionnières en matière d’EBM/indus ! Et oui, à cette époque les « Twix » n’existaient pas et Jean Jacques Goldman découvrait la chanson. Plus que de raviver nos mémoires endormies, cette double compilation vient fêter les 25 ans de Die Krupps, en rappelant (douloureusement) que pour certain d’entre nous cette date est déjà dépassée (soupir).

Attention aux « nouvelle parution » car Too much history ne consiste en réalité qu’en un vrai/faux évènement. Vrai : car depuis Paradise Now et la séparation du groupe en 1997, Die Krupps n’avait donné aucun signe de vie. 2007 sera-t-elle l’année de la renaissance ? Faux : nous ne sommes pas en présence d’un nouvel album, mais bien d’une nouvelle compilation. Vrai/Faux : cette compilation regroupe tout de même des nouvelles versions de titres pré-éxistants. Et 25 ans, ça se fête…oui, 26 ou 27 aussi. Certes.

2 cds donnent tout de même matière à écoute et gare au concept : Die Krupps présente un premier disque « The electro years », un deuxième « The metal years », c’est imaginatif (ironie). La première partie ravira donc ceux préférant la première période du groupe, avec des sonorités très électro sur lesquelles se retrouve la forte influence des années 80. Ah, la nostalgie des synthés, des boucles répétitives, des petits beat et sons parfois kitchissimes (« Machineries of joy »). La petite touche new wave laissera les yeux des amateurs dans le vague, projetés rapidement 20 ans en arrières…mais ceux-ci pourront aussi redécouvrir la touche du groupe parmi des titres aux sonorités métalliques caractéristiques d’un style (« Für einen Augenblick »). Evidement, la surprise n’est plus la même et si lors des premiers pas du groupe les auditeurs pensaient « woah, c’est quoi ce truc de dingue ? » actuellement les notes qui résonnent sur « The electro years » n’ont clairement plus le même impact. Quoiqu’il en soit, les nouvelles versions à la mode, sans dire parfois presque techno, le « milieu » préfère le terme « électro » (alors le groupe Mo-Do faisait de l’électro dark sans le savoir ? refermons cette parenthèse de cynisme sémantique) provoqueront rapidement les déhanchement sur le dance floor avec des pistes qui n’auraient pas déplu à des formations telles qu’In Strict Confidence (The great divide »).

Avec la deuxième partie « The metal years » se retrouve clairement la période « Paradise now ». Les sonorités electro demeurent, mais complétées avec des guitares lourdes et plus agressives. La frontière sonore est franchie, et de l’electro dark les clandestins passent vers l’indus, avec du gros son et un rendu final souvent très Rammstein (« The dawning of doom ») et un « Odyssey of mind » qui lorgne du coté « Beautiful people » de Manson. Plus rugueux (« Black beauty white heat ») The metal years s’adresse à un public différent, bien que certeines pistes auraient pu sur retrouver sur la première partie et vice versa, sans choquer personne. Le mieux serait donc de pouvoir vous procurer la version limitée regroupant les deux volumes. La discographie de Die Krupps n’est certes pas la plus impressionnante, mais au final un double album n’est pas superflu pour la couvrir entièrement.

« Too much history » satisfera alors aussi bien les fans des premières heures qui trouveront ici du nouveau matériel musicalement intéressant et constitue également un moyen d’approcher le groupe pour ceux ne le connaissant pas, avec une réserve : le son des premiers albums des années 80 diffère de la production 2007. Mais non, mais non, à 25 ans, on n’est pas vieux.








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