CHRONIQUES D'ALBUMS




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ETHS
Tératologie [ 2007 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 68.50 - Style : Metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.coriace.com/
Contact groupe : http://www.eths.net/ http://www.myspace.com/eths
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 29 octobre 2007 - Chroniqueur : Decembre
 

V.I.T.R.I.O.L. Visita Interiorem Terrae Rectificando Invenies Operae Lapidem ?
Non, ce n’est pas du chinois. Oui, c’est bien du latin dont voici une traduction vulgarisée : « Descends dans les entrailles de la terre, en distillant tu trouveras la pierre de l'œuvre. ».
Cette formule, titre du sixième morceau, colle parfaitement à cette nouvelle production. Certes entre Soma et Tératologie, Eths a vu ses rangs s’évaporer. Pendant que certains craignaient l’auto destruction, d’autres "langues de putes" perdaient leur temps à cracher sur cette formation. Vous serez déçus d’apprendre que malgré le départ de deux membres fondateurs et maintes injures lancées, Eths n’est pas mort ! Et même définitivement vivant. Allez, laissez votre jalousie au placard et venez plutôt admirer le dernier tour de force de nos marseillais.

Après Autopsie, l’embryon haineux, le remarquable Samantha (et sa magistrale tournée), cette entité de malsain que fut Soma, nous sommes tous très heureux de vous annoncer la venue du dernier avorton : "Tératologie". En dépit de ce nom (Wikipédia dit que la tératologie est l'étude scientifique des malformations congénitales), la dernière des choses qu’on pourrait dire est bien que cet album est une anomalie. Il semblerait qu’Eths aie enfin trouvé sa stabilité. Haine, violences et malsain pour dénoter de l’ambiance générale. Rien d’original me direz-vous, mais tant de groupes y tendent et si peu atteignent leur but que ça en devient notable. Egalement considérable l’évolution dans la composition même des morceaux. Leurs structures variant de l’habituel couplet / couplet / refrain / couplet / refrain / soloôoôôôo / refrain / refrain, une impression de déséquilibre perce et vient renforcer cette sensation d’inconnu. A chaque seconde tout peut arriver. C’est alors avec un plaisir non dissimulé qu’on s’étonne de guitares plus travaillées, plus variées, moins néo hardcore que par le passé, de lignes de basse toujours aussi délicieusement planantes et d’une batterie qui cadence les remous avec une grâce tangible.

Des musiciens qui donnent l’impression d’avoir perdu un bout de leurs viscères dans les compos, innovant même en insérant des éléments jusqu’alors trop peu mis en valeur : un piano omniprésent tordu à souhait, des instruments additionnels venant parfaire les ambiances, des composantes propres à l’indus (coup de foudre non retenu pour « Rythmique de la bête ») et nombres de samples diverses et variés. Vomissements, grincements, murmures, pleurs et cris sont de la partie. Venons-en aux -humains ?- cris … sans y aller par quatre chemins, le chant est tout simplement monumental.
Une chanteuse qui exploite et maîtrise enfin son instrument. Furieux, frénétique, forcené. Sans compromis. La seule chose que je regrette à ce niveau est l’absence de booklet dans la version promo du cd. Pouvoir lire l’intégralité des paroles au lieu de n’en capter que quelques phrases volées peut contribuer à apprécier encore davantage le cd chroniqué. Heureusement qu’Internet fait parfois bien les choses. La totalité du visuel de "Tératologie" est disponible sur le myspace du groupe. Sombre et élégant, glacial et incisif, poussé et sans fioritures. Cependant les paroles ne sont pas disponibles sur le site officiel, c’est donc avec remords que je vais conclure cette chronique, sans avoir pu en dire plus sur la poésie si chère à Eths …

Un album empreint de noirceurs, doté d’une éminente production. Le groupe n’oublie pas ses racines mais ne se borne pas à une vaine répétition. Cette exquise vague de fraîcheur, si j’ose dire, se couple à l’ancienne composante Eths, le tout pour une admirable évolution musicale.








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