Non, je ne vais pas vous présenter ici la B.O de la célèbre émission présentée par Mr je n’ai qu’un sourcil (mais quel sourcil)! Drôle de nom en effet que celui choisi par ce groupe américain, mais peu importe, intéressons nous à l’essentiel, à savoir l’album « Homefront » et la musique qu’il renferme.

Capital nous gratifie ici d’un album punk/hardcore qui à tous les ingrédients pour plaire aux fans du genre qu’ils soient ancrés dans le old school, ou qu’au contraire il s’agisse de petits jeunes fraîchement débarqués dans le milieu, et ce grâce à une production tout bonnement excellente. Tous les instruments sont en effet parfaitement calibrés et soutenus par un son très propre. Là où les anciens devraient eux aussi trouver leur compte, c’est sur les compos courtes et enragées que le groupe nous balance. A la fois énergiques et dansants, les 13 titres sont très efficaces et promettent des concerts animés, en espérant qu’ils auront l’occasion de se produire par chez nous. Attention, le côté hardcore n’a rien de métal ici, et c’est bel et bien le punk qui domine avec des riffs souvent « rock’n’roll ». Capital se situe quelque part entre le punk/hardcore à l’ancienne et le punk moderne de par sa sonorité et certains riffs. Les textes sont quand à eux bien écrits et contrairement à ce que pourrait laisser penser la pochette et le nom du label, il ne s’agit pas de Hardcore chrétien, même si dans l’ensemble il n’y a rien de très « méchant » dans tout cela. Capital respire la fraîcheur et la bonne humeur, cela pourra d’ailleurs en rebuter certains, les autres quand à eux regretteront juste la durée de ce « Homefront » qui n’atteint même pas la demi-heure.

Bref, sans être un groupe incontournable du genre, Capital saura sans mal trouver son public, et ce surtout si le groupe est au moins aussi convaincant en live. En attendant voilà une bonne galette que les fans du genre apprécieront, les autres peuvent en revanche passer leur chemin car ils n’y trouveront certainement rien d’intéressant.