En avril 2006, alors que certains commençaient à profiter des premiers rayons de soleil du printemps, que d’autres prenaient conscience qu’il y avait le bac dans deux mois… des musiciens se rencontrèrent du côté de Nice et de cette rencontre naquit un groupe : «Dividead». Après quelques covers tel que Children Of Bodom ou encore In Flames, le groupe se mit rapidement à la composition… et à peine un an après leur formation il se retrouve dans les studios pour enregistré leur premier EP intitulé «Beyond Death».

Lors de la réception du cd, je fus fort surprise de constater le professionnalisme de la part de ces jeunes. D’une part l’artwork de la pochette : ambiance simple, glaciale mais démarquée par une certaine classe ; d’autre part la production qui se révèle être très propre. Le combo se livre à une bataille entre l’agressivité des riffs thrash/death et la mélodie. L’alliage des deux se fait très bien, d’autant plus que le batteur montre de la rigueur à être bien carré et ainsi si on peut dire « à mener le groupe à la baguette! » Côté guitare, le niveau est de mise : aussi bien dans les riffs que dans les solos (notamment avec celui de «Edge Of Madness» qui faut l’avouer est vraiment très réussi aussi bien mélodiquement parlant que techniquement). Le reproche que je pourrais faire de ce côté-là, en tant que fan de tout ce qui est « old school », c’est justement qu’il n’y ait pas assez de solo ! Autre regret, au vu de la complexité des riffs (guitare, batterie), le clavier quant à lui se retrouve en arrière-plan, avec une structure trop simpliste pour qu’il puisse plus s’imposer dans les compositions.

Ce premier opus, ne peut laisser indifférent : une qualité d’écoute, un investissement aboutit. Cela dit, l’influence des groupes nordiques (comme Soilwork, Children Of Bodom…) est un peu trop présente à mon goût, et les musiciens ne semblent pas se priver de les faire resurgir au cours des morceaux. Mais j’invite vraiment tout amateur de métal mélodique à écouter cet EP, et à en prendre de la graine : il y’a du potentiel, et Dividead n’a pas encore dit son dernier bend !