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ATARGATIS Nova [ 2007 ] |
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- Durée : 58.49 - Style : Metal symphonique | |
Informations :Version digipack avec deux bonus tracks | |
Interview : | |
Contact label : | |
Contact groupe : | |
ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 14 décembre 2007 - Chroniqueur : S.Y.L. | |
On prend les même et on recommence. Un an après « Wasteland » peu convaincant, les allemands d’Atargatis reviennent avec Nova. « On recommence » ? pas exactement car si le groupe semblait parfois avoir du mal à trouver sa voie sur leur première réalisation, la voici dorénavant bien tracée, voir même mieux balisée qu’une piste d’atterrissage par leurs aînés, tels qu’ Epica, pour ne citer qu’eux. Peut on alors parler d’évolution lorsque les rares éléments d’originalité entrevus précédemment sont enlevés au profit de textures banales mille fois empruntées ? la réponse en musique. En un an, une chose est sûre, le son a changé : les arrangements doom, les petits passages progressifs, hop, à la benne. Atargatis refait la déco à grand renfort d’arrangements symphoniques, histoire de vite relisser tout ça. Un coup de taloche rythmique par ci, un coup de rouleau aux claviers par là, ça comble les trous dans le mur, mais malheureusement, celui ci sonne encore creux. Originalité ? que veut dire ce mot ? c’est tellement plus commode de faire ce que d’autres ont déjà pensé (en mieux) avant. Et le pire dans tout ? les erreurs précédentes demeurent, en particulier au niveau du chant féminin restant coincé dans les aigus. Passons les commentaires sur les nombreuses vocalises d’arrière plan à faire pâlir la reine de la nuit. Que dire de « Riven Inside », le titre estampillé titre phare de l’album, vaste pillage musical, honteux plagiat, restons en là afin de respecter une certaine décence verbale. Bien sûr, Atargatis garde la pêche d’un bout à l’autre de Nova sur lequel les très grosses parties basses (« Fever of Temptation ») creusent la profondeur et le corps. Les tentatives d’immersion, comme la marche « Marching of the frey » n’y font rien, c’est déjà vu, déjà vu, c’est agaçant…mais pour être original, Atargatis n’allait pas prendre un accordéon et jouer de la musette ? j’aurais bien envie de répondre « mais pourquoi pas ? » car au niveau de Nova, la grande question qui se pose est de savoir si tous les amateurs d’un style ne sont pas pris pour des truffes. Mais si vous aimez les chants féminins, que vous possédez déjà la totale d’Epica, et autres After Forever, il n’y a pas à hésiter, Nova est fait pour vous ; car niveau production et conception, rien à dire, le son est là, du moins si vous parvenez à franchir le cap de la 10eme piste d’un album dont la version à 14 plages parait bien longue. Cheminant sur une autoroute brillamment éclairée, Atargatis ébloui ne semble pas s’apercevoir de l’issue : une muraille, et les perspectives d’embranchement à ce stade paraissent pour le moins limitées. | |
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