Qui parlait déjà des pouvoirs du septième fils d’un septième fils ? il était dit que cette personne possèderait des dons extraordinaires…la légende se vérifiera-t-elle avec « Incubus », et oui, déjà le septième album de Metalium ! le groupe était-il parti dès le départ pour écrire autant de page à leur histoire ? la légende est en tous cas en route et les chapitres s’enchaînent ; et si certains, dont je suis, auront raté des épisodes, et bien pourquoi ne pas récupérer le film en cours de route ? l’album nous y convie.

Constatons de suite que Metalium s’est trouvé depuis quelque temps un nouveau graphiste, fort bien, voilà donc des pochettes qui depuis 2 albums changent de celles de plus ou moins bonnes qualités aperçues sur les premiers opus, hem. Et si au design il y a du mieux, au niveau de la musique est-ce que cela bouge ? Non, mais premier grand bonheur : sur "Incubus", il n’y a pas de ballades ! oui, ça y est, voilà enfin un album de heavy métal sans la traditionnelle complainte mièvre susurrée ; à la place, Metalium opte pour des titres parfois plus lents, au bon son rock très lourd ( « Hellfire », ou l’incantatoire « Incubus ») avec une nouvelle fois des parties basses mises en évidence. Et pour le reste de l’album ? et bien place à un rythme bien speedé, des vocaux pointus pour les fans de Kai H., et des refrains entraînants (« Gates »), bref de quoi faire sautiller gaiement les fans lors d’une tournée prochaine. Metalium joue tout simplement…du Metalium ! quelle surprise ! mais honnêtement, vous vous attendiez à quoi ? vu l’évolution de style ne venant pas marquer les albums précédents, tout le monde pouvait ainsi déjà s’imaginer quelle aurait été la teneur de ce nouveau disque.
Le groupe produit ce qu’il a toujours su faire et sans arriver à l’éclat d’un « Millenium metal » par exemple, "Incubus" n’en demeure pas moins un bon album de métal très traditionnel, bien fait mais certes sans surprises.