Allez sortons un peu du registre sombre et violent de notre bien aimé gros métal et lançons nous dans un style différent, le monde du Punk. Je vous présente (pour ceux qui ne connaissent pas bien sur) The Black Halos, un groupe qui nous vient du Canada. Pour annoncer tout de suite la couleur, nos amis Caribous officient dans un Punk ‘n Roll bien ficelé. A en écouter le batteur Rob Zgaljic, « We are not alone » est leur meilleur album. Lançons nous à sa découverte pour en avoir le chœur net.
Et c’est parti avec « Disbelief » qui met d’entrée de jeux dans l’ambiance punk cool (qui ma fois fait du bien). Aux premières notes du chant, pas de doute, il n’y aura pas de grosse originalité mais un timbre qui se déplace entre NOFX et Blaze Bailey (oui oui vous avez bien lu, écoutez bien…).
La production est bien soignée et sonne vraiment comme on le voudrait pour un album de ce style, la batterie est carré et simple, les grattes sont rentre dedans et bien placées, la basse présente comme il faut. L’ensemble tourne fort, on n'a pas à faire à des débutants croyez moi.
Les titres s’enchainent mais malheureusement la magie ne prend pas vraiment. Il subsiste un manque d’originalité qui lasse un peu l’auditoire, certes les puristes n’iront peut être pas dans mon sens mais pour toucher une cible un peu plus large, il faudra jouer dans un punk ‘n roll plus inventif. Attention je ne dis pas que cet album est mauvais, au contraire mais l’originalité qu’on aurait pu attendre n’est pas présente.
Avec le titre « Monstrosity », on écoute le morceau le plus original de la galette en revanche. La mélodie est quelque peu différente, les intonations, les chœurs sonnent un peu différemment, l’ensemble est harmonieux et les riffs efficaces.

Avec « We are not alone », The Black Halos reviennent aux sources du Punk Rock’n Roll accrocheur encore plus marqué que lors de leurs précédents albums (Black Halos 1999 – The Violent Years 2001). Comme beaucoup de groupes de ce genre, The Black Halos doit délivrer des shows intenses et propices à la consommation de cette bonne vieille bière.
En résumé un bon album mais sans surprise réelle. Mais en même temps, était-ce l’objectif du combo… ?