10 ans d’activité auront permis à Carnal Lust de propager doucement mais sûrement son nom dans le paysage du P.M.F., comprenez Paysage Métallique Français ! Si en 2008, il ne reste que Ludo (guitare) du line up d’origine, ce qui parait forcément normal avec le nombres d’années qu’a le groupe Parisien, le reste des acolytes actuels ont eux aussi bourlingué pour le groupe évidemment et nous les retrouvons tous 4 ans après l’E.P. « Rebirth in hate » pour un album de pure brutalité Thrash / Death, taillé dans le gras du bide, avec en support Mike (Yorblind) à la guitare.

Si cette galette porte bien son nom, c’est tout simplement parce que les 11 titres que comporte « Dawn of the hatred » sont de purs bijoux de Brutal Thrash dans sa composition comme dans les arrangements. L’offrande commençant par un larsen préparant le terrain à une déferlante de riffs sur un coussin de blasts afin de soutenir L. Chuck D. et son chant qui va si bien avec son physique, c'est-à-dire méchamment gras (désolé pour le rapprochement Chuck héhé), direct et sans concession, se poursuit tout au long du cd avec alternation de pause auditive et plus précisément Death Metal dans toute sa lourdeur,sentant la bonne vieille naphtaline oubliée dans la poche de votre grand-mère qui, elle aussi, aurait été oubliée dans l’armoire familiale… Trêve de plaisanteries : encore un groupe français qui m’aura personnellement botté mes petites fesses boudinées par une bonne dose de brutalité intelligente sur l’ensemble des compositions et doté d’un son pro, très profond et collant à merveille aux compos et à l’ambiance générale du cd.
Alors, si en plus on a droit à des bonus comme la vidéo du 1er titre « In the meandering deep of my anger » ainsi que son making of, mais aussi à une (surprenante) reprise de The Cure, moi je dis « Chapeau bas messieurs ! ». Un album toute en efficacité en fait !