CHRONIQUES D'ALBUMS




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SKOGYR
Rainchants [ 2007 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 40.00 - Style : Melancholic Black Metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.solitude-prod.com/eng_index2.html
Contact groupe : http://wwwmyspace.com/badmoonman
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 01 avril 2008 - Chroniqueur : Decembre
 

Skogyr, * … indentification … logging in … FAILED *. Allô Houston, d’où nous provient cet alien ? De feu l’union soviétique. Des rues pittoresques de Saint-Pétersbourg ou du fronton d’une statue froissée de Lénine à Moscou ? Ni l’un ni l’autre capitaine. C’est du fin fond de la Russie que semble venir la musique de Skogyr.

L’homme à l’origine du projet est loin de la foule vaseuse et au moins tout aussi loin de celle qui règne sur ce territoire : madame corruption. Car si l’on peut d’ores et déjà affirmer quelque chose, c’est sans hésiter que l’on dira de ce one man band qu’il est étranger à l’avilissement ambiant. Ne cherchant ni la reconnaissance internationale ni le fin fond de l’underground, c’est tout en simplicité que le projet nous apparaît. Une musique simple mais infiniment plus intimiste que la plupart des disques qui sortent ces temps ci. Rien de novateur puisque les compositions peuvent être vulgairement décrites comme l’enchaînement de riffs typiquement black dépressivo-mélancholico-atmosphérico-suicidal. La sauce est loin d’être nouvelle mais rappelez-vous de la déconcertante victoire de Varg Vikernes sur le black métal standard de son époque (l’Inner Circle ou les Légions Noires, à vous de choisir). Peu après 1990, alors que tout semblait trouvé en Norvège et plus précisément à feu l’Helvète, un blondinet ramène sa fraise et avec lui sa « révolution » métallique. Par la suite, l’homme est devenu plus célèbre pour son activisme discutable et produisant des disques que lui-même devrait entreprendre de brûler. Depuis, d’autres hommes ont su en prendre de la graine comme on dit, et elle aura mis du temps à germer, mais Skogyr est - enfin.

« Rainchants », premier album, est sorti sur Bad Mood Man. C’est une des seules infos véritables qu’on ait à propos de ce disque, alors exploitons le filon. Bad Mood Man, sous fifre du label russe Solitude Productions, connu pour ses sorties doomesques de qualité. Déjà l’on peut se douter de la qualité du dit « Rainchants ». Même s’il est d’un simplisme limite absolu, l’objectif est atteint : nous substituer peu à peu au monde qui nous entoure pour nous envoler durant 40 minutes, loin, très loin. Une technique qui a ses bévues, une boite à rythme qui en est limitée à son pauvre état et des lignes de basses qui mériteraient d’aller voir plus loin que ces éternelles six notes. Déjà pas mal de défauts à son actif, on peut lustrer la croix des imperfections du disque avec la vidéo qui accompagne « Chant I ». Ce qui pourrait passer pour une vidéo amateur jouissant d’un manque de moyens considérable devient alors une sorte de performance : mettre en image comme on peut et d’une façon un peu bancale sa musique. Encore une fois, l’idée n’est pas nouvelle mais comporte son petit charme, un peu kitsch tout de même. Des vues d’arbres plus ou moins morts pendant 5 minutes, c’était déjà dépassé dans les 90’s, alors maintenant … On aurait pu dire que monsieur Skogyr venait de tout ailleurs que de Russie tellement sa musique est atmosphérique et loin de tout repère connu. Mais avouez que ça en rajoute au mysticisme qui plane autour du projet. Une musique chargée en émotions comme il ne s’en fait plus légion dont on ne sait rien sauf qu’elle vient de Russie. Skogyr : hOmme doVé Non Identifié.

Le résultat est là. Un premier album qui rempli sa mission à merveille : présenter Skogyr à la face du monde et dégrossir ce qu’il pourrait devenir. A suivre de près. Et merci qui ? Merci Bad Mood Man !








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