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HEADHUNTER Parasite Of Society [ 2008 ] |
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- Durée : 50.27 - Style : Heavy metal | |
Informations : | |
Interview : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 04 mai 2008 - Chroniqueur : EVIL PRIEST | |
HEADHUNTER qui fête son grand retour en 2008, qui l’eut crû ? Les fans de Schmier (front man des meilleurs moments de DESTRUCTION) ont toujours tissé ce rêve secret depuis 1994 ; date où le chasseur de têtes allemand avait cessé de faire parler de lui. Un peu d’histoire est nécessaire pour comprendre cette musique toute germanique : au début des années 90, pour cause de divergences musicales, Schmier claque la porte d’un DESTRUCTION (de plus en plus « bizarre ») pour s’en aller monter HEADHUNTER, combo de pur Heavy Thrash allemand, avec la voix si particulière de son fondateur. La suite, tous les lecteurs du Pavillon la connaissent, puisque c’est de la quasi-actualité quotidienne depuis huit ans : le légendaire trio originel de DESTRUCTION se reforme à l’aube du troisième millénaire et HEADHUNTER, après trois albums de qualité, tombe en sommeil pour une période indéterminée … Jusqu’à ce que Schmier se décide à refaire parler d’HEADHUNTER au travers de « Parasite Of Society ». Pour quel résultat me direz-vous ? Et bien, comme à l’époque, alors que DESTRUCTION est rapide, fou et technique, HEADHUNTER se veut plus lourd, comprenez « Heavy traditionnel allemand » - et donc plus classique et généraliste. Moins osé ? Très certainement aussi. C’est cette même recette que l’on retrouve 14 ans après. Le titre « Silver Skull » en est le plus bel exemple ; du pur Heavy allemand 80. « Remission » serait presqu’ Hard’n’Heavy, à l’image de « 18 And Life », une cover de SKID ROW qui trône étrangement sur ce disque. Autre reprise qui témoigne de l’enracinement tout Heavy Metal de HEADHUNTER ; « Rapid Fire » de JUDAS PRIEST. Le reste de l’album est composé de morceaux assez prévisibles, plus ou moins rapides, à deux exceptions près : la plage titulaire et « Doomsday For The Prayer » qui auraient pu se retrouver sur un opus récent de DESTRUCTION, tant ils sont intenses. Au final : verdict relativement simple pour un album assez prévisible ; du classique qui fera certainement l’affaire des fans de Metal allemand pur et dur. ------ A noter la superbe pochette. Après avoir repris « Fuck The USA » avec DESTRUCTION, Schmier, en pleine période électorale US, s’en prend une nouvelle fois aux symboles des Etats-Unis. Question : ce disque sortira-t-il outre Atlantique sous cette forme ; avec un Oncle Sam complètement « démonisé » ? HEADHUNTER renoue ainsi avec les pochettes de style socio-horrifique, comme sur son premier album « Parody Of Life » en 90. | |
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