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KALMAH For The Revolution [ 2008 ] |
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- Durée : 43.53 - Style : Power Melo Death | |
Informations : | |
Interview : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 15 mai 2008 - Chroniqueur : EVIL PRIEST | |
Souffrant d’une récurrente comparaison à CHILDREN OF BODOM depuis ses débuts, l’histoire de KALMAH est avant tout une longue et régulière lutte pour exister. Comme les précités fers de lance du genre depuis le début des années 2000, KALMAH est finlandais. KALMAH a fait sa réputation parmi les initiés sur une musique rapide, mélodique et quasiment Power Metal parfois. KALMAH est aussi connu pour son chant Black hargneux et ses nombreux passages symphoniques au clavier. KALMAH a aussi son guitariste virtuose, Antti Kokko. (Non, ce monsieur n’a rien contre la frange gauche de la politique, en dépit de son nom ; j’en veux pour preuve qu’il participe à un album appelé « For The Revolution », en plein mois de Mai commémoratif … ça ne s’invente pas). Digression mise à part, ce groupe a donc, depuis ses débuts, tout pour être qualifié de frère jumeau de CHILDREN OF BODOM. Mais alors, qu’est ce qui fait son charme ? Pourquoi se procurer ce cinquième album du groupe ? Et bien, depuis 2006, date de sortie du très salué « The Black Waltz », KALMAH semble avoir trouvé sa voie et muri. Originalité serait un bien grand mot, mais il est indéniable que KALMAH sait désormais développer ses arguments propres pour s’évader des cannons du style. Démonstration : - Tout d’abord, Pekka Kokko (le frère du guitariste) a varié ses façons de chanter en incluant parfois des grognements assez Death Metal et autres expérimentations qui rompent un peu le rythme ; - la musique a aussi su faire peau neuve. Plus travaillée, moins systématiquement linéaire et épileptique, elle s’essaie quelque peu de s’éloigner du schéma power-mélo-death très calibré ; - les claviers, eux aussi, se sont singularisés, rappelant par moments des airs folk traditionnels. Si tous ces élans d’originalité sont ici moins flagrants que sur « The Black Waltz », « For The Revolution » reste un album honorable, faisant agréablement la synthèse des différents styles d’écriture auxquels le groupe s’est essayé depuis neuf ans. Et honnêtement, depuis que CHILDREN OF BODOM se fourvoie en simplicité et modernité basique, les seconds couteaux gagnent à être reconnus. Un bon disque. | |
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