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LES VOMIS FROIDS Merde Ça ! [ 2008 ] |
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- Durée : 23.12 - Style : Punk rock | |
Informations : | |
Interview : | |
Contact label : | |
Contact groupe : | |
ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 22 mai 2008 - Chroniqueur : AVALON | |
Le limousin en force ! Il y a des groupes metal là bas ? Oui, en tout cas un groupe punk rock. Si, je vous assure, j’ai reçu leur démo de merde grâce à un envoi de monsieur Vomi. C’est si gentil à eux de venir nos gueuler leur rage et foutre leur vomi dans la gueule, merci, vraiment… Donc les VOMIS FROIDS, c’est avant tout un groupe de cons venus pour s’amuser et délirer, un peu comme si Jean Roucas avait subitement l’envie de brancher sa guitare moisie sur un ampli destroy. Premier degré, 66eme degré, cela sera à vous de délimiter votre seuil de tolérance. Débutons le petit tour d’horizon de leur démo « Merde ça ! ». Tout d’abord, le visuel rose fluo sur fond noir, qui représente une belle merde, au propre et au figuré. Rare de voir un visuel aussi laid, mais voilà, on est dans le « concept » merdique du groupe, donc pour l’instant c’est un sans faute ! Passons par la production et le son. C’est ma foi audible et plutôt bien mixé, carton rouge donc, car si l’on commence à faire de la qualité, ou va-t-on ! Trêve de plaisanterie, passons aux compos, avec une petite intro qui mettra l’auditeur dans le bain de cette « déjection sonore ». Puis, le punk rock débute. Je vous avouerais que j’ai du écouter et ré écouter tous les titres à maintes reprises pour voir quel titre sortait vraiment du lot, quel titre était le plus drôle, ou le plus craignos. Entres titres anglais ou francais, on passe souvent du coq à l’ane, avec des titres aux influences anglo saxones (style Sex pistol avec leur « My band ») ou françaises comme sur « Pourquoi » qui m’a fait rappelé Les Cadavres mélangé avec une pointe de Ludwig pour le coté "comique". Pourquoi d’ailleurs les facteurs ont des voitures jaunes ? Le chant est plutôt réussi – pour le style – et questions musiciens et technique, nous repasserons car vous vous doutez bien qu’ici nous n’avons pas à faire avec un groupe de « mathcore progressif branleur de manche ». C’est du direct, de l’énergie pure et sincèrement délirante. Un petit coté Bérurier noir arrive également sur « Limoges city rockeur » avec quelques paroles mieux travaillées et plutôt politiques du coup… Bref, rien de super sensationnel, il faut rester honnête et se dire que sur scène par contre, cela doit valoir le détour. Mais la démarche du groupe, leurs délires, leur concept, leur énergie nous fait passer un bon moment et c’est avec plaisir que l’on attendra leur album à venir, en espérant que leurs titres soient plus aboutis tout en restant dans un second degré fort plaisant. Une démo de merde, certes, mais pas n’importe laquelle, s’il vous plait ! | |
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