CHRONIQUES D'ALBUMS




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CARNIFEX
The Diseased And The Poisoned [ 2008 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 33.22 - Style : Brutal deathcore
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.victoryrecords.com
Contact groupe : http://www.myspace.com/carnifexmetal
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 26 juin 2008 - Chroniqueur : Oceancloud
 

Le moins que l'on puisse dire sur Carnifex, c'est que ce groupe est plutôt productif. Après tout juste 3 ans de vie commune, les 5 américains sont déjà responsables de deux démos et deux albums, dont ce « The diseased and the poisoned », dernier né de la bande. Productif ne rimant pas forcement avec créatif, j'ai donc abordé ce énième chapitre de « Brutal deathcore à gros son qui décolle les dents du fond » avec circonspection et sans enthousiasme particulier.

Grand bien m'en a pris, car si sur le papier, la formule Carnifex est plutôt alléchante, le résultat est impersonnel et ennuyeux. Pardon?...bien sur que j'ai des arguments! A première vue donc, Carnifex nous propose de découvrir un death metal particulièrement brutal et technique, associé à des influences hardcore et quelques notions de mélodies à la suédoise. Du « deathcore », en fait, vous l'aurez compris. Nos américains sont donc adeptes de plans brutal death alambiqués, ponctués de moults blasts apocalyptiques et de grosses saccades rythmiques plus grave que grave...le problème, c'est que Cannibal corpse a inventé ça il y a presque 20 ans et que depuis, des légions de jeunes chevelus ont déjà tenté de reprendre le flambeau sans varier la formule d'un iota. Carnifex ne déroge pas à la règle et sa facette brutal death souffre d'un manque total de personnalité.

Comptons donc sur les influences « core » pour démontrer le potentiel du combo. Raté. Elles se font bien ressentir, notamment dans le chant (alternance growl et scream bien sur, parfaitement prévisible et linéaire) et dans de nombreux passages mid tempo destinés à faire secouer la tête. Si ces influences donnent un aspect plus moderne à leur death, ce n'est pas l'élément qui permettra à Carnifex de se démarquer tant leur utilisation semble reposer sur des schémas prédéfinis, déjà bien battus en brèche par les suiveurs de la vague metalcore. On pourrait espérer que les plans suédo-mélodiques puissent rattraper le tout. Mais il n'en est rien, même eux ne réussissent pas à tirer l'album vers le haut car la banalité des mélodies les condamne à rester noyées dans la masse des riffs tous plus gras les uns que les autres.
Conclusion, au mieux on passe une demi heure dans un semi coma et on ne retient absolument rien de l'album, pas le moindre lead ni la moindre rythmique, au pire, ces 30 minutes paraissent une éternité et on ressort avec une migraine carabinée à tenter d'identifier les pistes.
Si vous cherchez un album brut de décoffrage qui ne nécessite pas l'usage d'un neurone pour l'écoute, celui ci est pour vous et ne fera pas tache à coté des 1523 autres CD identiques de votre collection...si vous avez un minimum d'esprit critique et le goût de la nouveauté, passez votre chemin. C'est dit.








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