CHRONIQUES D'ALBUMS




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EBONY ARK
When The City Is Quiet [ 2008 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 54.00 - Style : Power/prog
Informations :
Interview :
Contact label : http://ascendancerecords.com
Contact groupe : http://www.ebonyark.com http://www.myspace.com/ebonyark
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 26 juillet 2008 - Chroniqueur :
 

Tiens, un album de metal à chanteuse… Encore ? la vague n’est pas encore passée ? L’ennui de ce style c’est que l’on y trouve absolument de tout et de rien… et ces dernier temps plutôt rien. C’est donc avec un certain a priori que j’écoute ce « when the city is quiet » des espagnols d’Ebony Ark !
Tiens, des espagnols, voila qui est plutôt rare dans le milieux, même si depuis quelques temps, l’Espagne nous exporte de plutôt bonnes surprises.
Tout d’abord, Ebony Ark n’en est pas à son premier essai. Avec déjà deux demos et un album à son actif, le groupe s’est forgé une petite réputation dans le milieu.

La première surprise vient du chant, à milles lieues du chant lyrique d’Epica ou de Nightwish, la voix de la chanteuse est plutôt agressive, voire même criarde sur certaines parties. On ne sait qu’en penser : certains trouveront cette initiative louable, et cette approche du metal a chant féminin, originale, d’autres n’auront de cesse de demander que l’on achève ce pauvre chat… à chacun de se faire son idée par lui-même, bien que je me placerai plutôt dans la seconde catégorie.
Musicalement, l’ensemble est sans grande surprise, la fiche promo nous annonces des ambiances sombres, « gothiques »… Certaines parties sont effectivement un peu moins rose bonbon que d’autre, mais a fortiori, les dites ambiances sont plus proche des balades pseudo dépressive d’Evanescence que d’un bon vieux Esoteric de derrière les fagots. Bref la révolution ne viendra pas de là.
L’utilisation des claviers est quand à elle un peu plus originale, en mélangeant les traditionnelles orchestrations classiques (qui elles n’ont rien de franchement subtiles) à des sons électroniques plus innovants, créant de temps à autres la surprise. Les guitares quand à elles sont dans un registre plutôt agressif, plus que la moyenne des groupes du genre, et nous proposent des solos, souvent longs, souvent pénible et sans intérêts, car ni spécialement techniques, ni riches en émotions. C’est sans doute le coté progressif revendiqué par le groupe, appuyé par certains riffs aux structures un peu complexes. Amateur de Dream Theater ou de Pain of Salvation, ne vous y trompez pas, vous ne trouverez aucun aspect prog à cet album.
Le pire moment de ce « when the city is quiet » restera probablement la ballade mielleuse et inintéressante « for you », sans doute là pour quelque intérêt commercial. Aucune émotion, c’est juste baveux et dégoulinant de romantisme de supermarché. A zapper sans vergogne.

Mais, me direz vous, cet album est donc sans intérêt ? et bien, pour le metalleux chevronné, probablement, mais les amateurs du genre y trouveront leur compte. Ce n’est pas mauvais, loin de là, techniquement, c’est bon, il y a de bonnes surprises, mais malheureusement noyées au milieux de schémas trop classiques pour être vraiment intéressants.
Il s’agit simplement d’un album moyen, qui ne restera sûrement pas dans les annales du metal symphonique, mais qui laisse soupçonner un certain potentiel de la part de ce groupe.








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