CHRONIQUES D'ALBUMS




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KARMIC LINK
No light but rather darkness invisible [ 2008 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 39.30 - Style : Metal prog
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.pervade-productions.com
Contact groupe : http://www.myspace.com/karmiclink
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 24 août 2008 - Chroniqueur : S.Y.L.
 

« No light but rather darkness visible » ? Connais pas…
Karmic Link? Connais pas...
Et bien tant mieux! Un peu de nouveauté, un peu de fraîcheur, cela fait du bien, et c’est avec le regard intéressé et le pied ferme que pourra être abordé cette surprise en provenance de Suède, pays qui ceci dit en passant, est capable de produire autre chose que des groupes de death, si, si.

Le style de Karmic Link ? une base de métal progressif/symphonique avec chant féminin doux, et un ajout d’une bonne dose de samples. Sur cet appareil se greffe ensuite une large association de métal divers et variés, de Theatre of Tragedy (actuel) en passant par The Gathering (jeunes), Lacuna Coil (et d’autres), tous mixés et cousus ensemble tels une couverture écossaise.
« Libertééééé » ! oui, du calme Wallace, et prend bien garde de ne pas t’enrhumer avec une telle étoffe qui laisse tout de même passer l’air par de nombreux interstices, à l’image de titres parfois un peu faciles et très banaux (« Still here »). Tour à tour terriblement langoureux, lisse (comme la production), et bordélique comme une chambre d’adolescent, Karmic Link rebooste ses compositions à grands renforts de samples et de solos endiablés, (« Sathanaaaas » ! non, Fenriz, merci mais tu n’as vraiment pas ta place ici) des bruitages très kitch à faire pâlir de jalousie d’anciennes consoles de jeux vidéos. Mais si les musiciens se font mousser (« Devils dance ») et mettent en avant un certain aspect expérimental, le mélange electro/progressif abouti à l’effet d’un cola light déca : l’aspect du soda, le tout sans sucres, et sans goût, mais avec des bulles.
Originalité ? oui, car « No light but rather darkness visible » met en évidence des sonorités et des structures complexes (à voir sur le « Weak Being » bien tordu) jamais entendues, mais il ne suffit pas de faire du progressif et d’entasser les sons pour faire quelque chose de génial. Mention spéciale pour les synthés, et ce son si typique des années 80.

Savant mélange déséquilibré entre banalité et brocante musicale, mélodie et associations disharmoniques, Karmic Link saura en réjouir (amuser) plus d’un avec un album partant dans tous les sens. Expérimentation d’accord, mais par pitié, posez vos instruments, soufflez un moment et réorganisez un peu tout ça.








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